Biographie

Parcours

Henri Clerc est né en 1989. Il grandit en Bourgogne où il effectue un parcours scolaire et périscolaire désastreux, car c’est un dyslexique non détecté. Il vit ses activités musicales et périscolaires dans la frustration, car son niveau de pratique instrumentale augmente, mais est systématiquement recalé au solfège pour la lecture de notes. L’année du bac, il participe aussi à la journée d’appel à la défense où on lui apprend que c’est un élève de lettres avec un degré d’illettrisme ou de dyslexie avancé... L’orthophoniste tranche et il s’avère qu’il souffre de plusieurs troubles « Dys ». Il abandonne l’idée de pouvoir un jour s’inscrire au conservatoire, car la lecture de notes avec un système de portée lui semble impossible, et préfère les tablatures. Il continue pourtant des études de Lettres à Lyon qu’il arrête après avoir compris que la faculté ne lui apprendra jamais à écrire, mais à commenter.

Activités

Il est auteur de poésie et de littérature, il écrit les recueils : Clystère, Salmigondis, L’Aidant et la Folie, qu’il met en musique (métal, noïse ou ambiant) et en voix cachée derrière un masque en pack de bière et le pseudonyme de Bistouclax. Il co-écrit le Guide de survie à l’usage des inactifs et Orifices. Il publie plusieurs nouvelles dans des revues et fanzines telles que Violences, Isophrénie, Dissonance, Moebius, et participe à des anthologies : Dehors et Dimension Violences, publiées respectivement chez les éditions Janus et Rivière Blanche. Il sort un roman pornographique aux éditions la Musardine sous le doux sobriquet d’Hervé Love. Il écrit des contes illustrés, des scénarios de bandes dessinées pour et avec Andy Apollo dessinateur, coloriste.

Il travaille aussi dans le jeu vidéo, département son, où il s’occupe du Sound-Design et de la composition des OST (Original Sound Track) par MAO (musique assistée par ordinateur) que cela soit pour du chiptune ou des morceaux en orchestral ; du jazz de la country comme de l’électro... dans des jeux comme This Is Not The PLAGUE, The End Is Near et Gods Of Gaea.

Il officie également dans plusieurs groupes de musique en tant que guitariste bassiste ou batteur (Rock, Stoner, Métal, Math Métal). Il pratique aussi la musique brésilienne dans différents collectifs (batucada, maracatu) en tant que percussionniste puis en tant que guitariste classique 7 cordes où il accompagne un groupe de pagode.

L’écriture de Rotting Christ

C’est par la communauté de la revue Violences qu’il rencontre Batro Noban de Batro’Games qui, après plusieurs échanges de mails et entrevues, lui propose de participer à l’écriture du jeu MÉTAL et MUSICAL Rotting Christ (le groupe de black métal grec). Comment, en étant joueur de métal, un écrivain aimant la dark fantasy, travaillant avec une équipe qui bosse sur une mécanique de jeu d’un solfège ludique simplifié, aurait-il pu refuser de participer à la création du jeu qu’on lui présente comme le guitar hero du jeu de rôle ?

Il rencontre Artho, troisième personne travaillant sur le projet, en allant en Espagne avec Batro (l’équipe au complet) voir un concert de Rotting Christ ! Il s’occupe de l’écriture du scénario de campagne les hérétiques, avec une ligne directrice et d’atmosphère directement inspirée par les lyrics du groupe et notamment des Albums Aealo, Kata ton daimona eaytoy, Rituals et The Heretics, mais aussi en relisant les auteurs auxquels Sakis Tolis, leader, chanteur et parolier de Rotting Christ, rend hommage : Baudelaire, Edgar Alan Poe... Un syncrétisme de religion monothéiste/polythéiste, une vision Lucifériste de l’ange déchu et une version putride du Christ qui vient symboliser la démagogie et le machiavélisme de la parole prophétique. Il s’occupe aussi de la simplification de la topologie et de la cartographie de lieux comme Notre-Dame, le Palais Topkapi et du vieux Jérusalem pour que le jeu soit jouable à une vitesse soutenue. Presto !