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When you shoot, shoot. Don't talk !

World of Greyhawk

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Références

  • Gamme : AD&D - Greyhawk
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : T.S.R.
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1983
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Boîte en carton contenant :
- "A Guide to the World of Greyhawk", livre de 80 pages à couverture souple
- "Glossography", livre de 40 pages à couverture souple
- 2 cartes poster en couleur (format USx8)

Description

Créé par Gary Gygax comme décor pour ses propres campagnes, le monde de Faucongris s'est rapidement imposé comme l'univers par défaut d'Advanced Dungeons & Dragons. Mais les joueurs n'en avaient qu'une vision nébuleuse, les informations de contexte étant à la fois fragmentaires et disséminées à travers les nombreux modules. Cette boîte tente donc de corriger ce défaut en proposant une présentation générale de la Flanesse, la région orientale du continent d'Oerik.

Les deux ouvrages contenus dans cette boîte sont complémentaires et renvoient souvent l'un à l'autre.

Livre 1 - A Guide to the World of Greyhawk

La première partie situe rapidement le continent d'Oerik sur la planète Oerth avant de présenter le calendrier, les saisons et les fêtes qui rythment la vie des habitants. (2 pages)

La deuxième partie dresse la liste des arbres poussant dans les différentes régions de la Flanesse. Quelques essences particulières et leurs propriétés naturelles ou magiques sont détaillées. (2 pages)

La troisième partie propose un historique de l'Oerik oriental et des diverses migrations qui ont contribué à composer son visage actuel. Un tableau chronologique ainsi qu'une carte des migrations illustrent cette section. (4 pages)

La quatrième partie offre quelques considérations sur les peuplements humains et humanoïdes, les villes et villages ainsi que les voies de communication. (1 page)

Les différentes ethnies humaines et humanoïdes qui peuplent la Flanesse sont détaillées dans la cinquième partie, qui évoque également les coutumes vestimentaires des différents peuples. (3 pages)

La sixième partie s'intéresse aux nombreuses langues (vivantes ou mortes) et leur parenté. Elle présente également les différentes runes de pouvoir utilisées par les magiciens de Flanesse.

La section suivante est l'une des plus importantes de ce livre. Elle détaille les nombreux royaumes composant la Flanesse, dans l'ordre alphabétique. Chaque entrée commence par quelques informations techniques (population, capitale, répartitions des races, ressources économiques) puis propose une description de la région. On trouvera à la fin deux cartes montrant les alignements nationaux et les productions régionales.(28 pages)

La huitième partie vient compléter la précédente en décrivant les divers sites géographiques de la Flanesse : rivières, forêts, chaînes montagneuses, déserts et marécages. (16 pages)

La neuvième partie se penche sur la religion. Après une présentation générale des cultes en Flanesse, cette section décrit les dieux créateurs, dieux inférieurs et demi-dieux les plus importants, leur histoire et le fonctionnement de leur clergé (17 pages).

Deux appendices terminent ce livre en présentant les ordres chevaleresques et la hiérarchie des titres de noblesse. (2 pages) Les nombreux blasons de la noblesse de Flanesse sont d'ailleurs imprimés en couleur sur les volets intérieurs de la couverture.

Livre 2 - Glossography

La première partie propose des tables de rencontres aléatoires pour chaque royaume ou type de terrain de la Flanesse. (14 pages) La deuxième partie dresse la liste des dirigeants de Flanesse. On trouvera pour chacun son titre, sa classe et son niveau. (1 page)

La troisième partie s'intéresse à la météo : on y trouve des tables de détermination du temps selon les régions, les règles concernant les effets de la météo sur les déplacements et les conséquences des conditions extrêmes sur les personnages. (8 pages)

La quatrième partie propose six synopsis de scénarios classiques à développer par le MD, ainsi qu'une liste de sites propices à l'aventure. (5 pages)

La cinquième partie propose des tables aléatoires permettant de déterminer avec précision l'origine géographique d'un personnage. (2 pages)

La sixième partie présente quatre exemples de quasi-divinités, ces héros ayant atteint une puissance extraordinaire mais qui demeurent inférieurs aux demi-dieux. (4 pages)

La septième et dernière partie revient sur les dieux décrits dans le premier livre et fournit leurs caractéristiques techniques. (12 pages)

Deux cartes posters en couleurs représentant la partie orientale du continent d'Oerik accompagnent ces deux livres.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 6 novembre 2012.

Critiques

Guilhem  

Malgré son statut d'univers de référence d'AD&D, Greyhawk a toujours ét considéré comme un monde san grand intérêt. Et cette boîte ne fait qu'apporter de l'eau au moulin de ses détracteurs.

La forme, tout d'abord - si tant est qu'on puisse parler de forme, tant l'organisation est incompréhensible : les informations sont réparties entre les deux livres de manière aléatoire, sans logique apparente. Les chapitres eux-mêmes ne suivent aucun ordre visible. Une mise en page lourde, censée donner un aspect médiéval aux livrets (frises et grosses lettrines) ne sert finalement qu'à masquer l'absence de contenu.

Le fond : à l'exception de la description des différents royaumes, on a l'impression d'avoir une compilation d'articles extraits d'autres ouvrages. Cela donne une sorte d'avant-goût, mais au final, on n'est pas plus avancé. Ah si ! On connaît la classe d'armure, les points de vie et les scores de combat de toutes les divinités du monde...

Bref, on a droit à pas mal de superflu sans avoir l'essentiel. Et cette boîte est sans conteste le pire extension de campagne jamais sortie pour AD&D.

Ivryen  

Je ne serai pas aussi sévère que mon prédécesseur et par ailleurs collègue en Greyhawkerie.

Sur le plan technique, on est dans les standards d'AD&D. Les Dieux ont des points de vie, les régions des alignements et il y a des tonnes et des tonnes de tables aléatoires. Ça peut rebuter, moi je trouve que ça peut être un peu inspirant. Sur le plan du contexte, le travail est loin d'être inintéressant. Le monde est décrit et il y a beaucoup d'informations sur la géographie, le climat, les plantes, les langues et les différents peuples. Les nations sont également passées en revue de manière très rapide, mais ça donnait une première base pour voir de quoi ce monde génial était fait. Il faut également retenir l'illustration de la boîte (qui était très jolie avec ce chevalier en armure) et les deux très belles cartes (ce ne sont pas mes préférées mais elles avaient vraiment du chien !). 

C'est un bon supplément qui correspondait à une manière très particulière de jouer à AD&D. S'il est admis qu'un bon supplément de contexte désormais est celui qui dispose de la meilleure capacité immersive, ce n'était pas aussi évident pour l'époque. De nombreux groupes de joueurs et MD se sentaient propriétaires des mondes de campagne et considéraient ceux-ci comme de simples toiles de fond et développaient donc des univers dont il était admis qu'ils allaient varier d'une table à l'autre. Ce style de jeu, qu'on appelle désormais le sandbox, se passait d'une trame historique ou d'un metaplot contraignants. Des informations concises paraissaient alors préférables : quelques noms de PNJ, quelques faits et aux MD de broder à partir de ce canevas. Nul besoin de contexte géopolitique précis, les villes n'étant que des lieux où refaire le plein entre deux donjons. Cette boîte réussissait cela à merveille car elle offrait un excellent compromis entre le catalogue d'informations techniques et l'encyclopédie d'initiés.

Ma nostalgie me pousserait à mettre cinq mais il est clair que cette édition du monde de Greyhawk n'est pas la meilleure quand on la compare à la densité et à la profondeur de From the Ashes. Elle n'est donc pas vraiment indispensable puisque son contenu sera repris et développé par la suite. Reste que cette boîte m'a donné envie de jouer dans Greyhawk et qu'à ce titre, elle m'est très chère !

Critique écrite en janvier 2014.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

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