Contenu | Menu | Recherche

La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur (O. Wilde)

RM4 - La Demeure de Strahd

.

Références

  • Gamme : AD&D - Ravenloft
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : T.S.R.
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1994
  • EAN/ISBN : 1-873799-43-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret de 64 pages à couverture couleur souple + 1 carte poster en couleurs.

Description

Derrière le titre de La Demeure de Stradh (House of Strahd en VO) se cache en réalité la deuxième édition du module I6 - Ravenloft. Cette nouvelle édition prend en compte les informations de contexte et règles spécifiques introduites par Ravenloft: Realm of Terror, ce qui se traduit notamment par un ajustement du niveau moyen des personnages, le module étant désormais destinés à des aventuriers de niveau 11 à 13. Cependant, les joueurs souhaitant retrouver l'ambiance particulièrement mortelle de la première trouveront au fil du module divers encadrés détaillant les caractéristiques d'origine des créatures et pièges rencontrés.

Après une page de couverture intérieure et une page contenant la table des matières et les crédits, une page d'introduction du livret présente les modifications apportées à l'aventure depuis la première édition et propose un bref synopsis des événements.

Le premier chapitre du module, Le Vampire (3 pages), est consacrée à son personnage principal : le comte Strahd Von Zarovich. On y trouve ses caractéristiques détaillées, mais aussi de nombreux conseils d'interprétation permettant de le rendre aussi mystérieux et menaçant qu'il le mérite.

La cartomancie ayant son importance dans la première partie de l'aventure, le chapitre deux, Destinées de Ravenloft (5 pages), propose plusieurs méthodes de tirage plus ou moins rapides à partir d'un jeu de cartes classique, selon la complexité que le meneur de jeu souhaite donner à ce passage du scénario. Cette section explique également aux possesseurs d'un jeu de Tarokka (fourni dans la boîte d'extension Forbidden Lore) comment utiliser ces cartes dans l'aventure.

Au Commencement (4 pages) forme l'introduction de l'aventure proprement dite. Les personnages y pénètrent le pays de Barovie et apprennent des villageois comment le comte Von Zarovich fait régner la terreur sur la région. Ce chapitre décrit également les effets du brouillard qui entoure la Barovie et empêche quiconque d'en sortir, avant de détailler les modifications de règles spécifiques à ce pays. On y trouve également quelques rencontres aléatoires adaptées au décor.

Le décor de Barovie est décrit dans La contrée de Bartovie (10 pages). Il s'intéresse particulièrement au village proche du château de Strahd et détaille les différents lieux que les personnages (PJ) ne manqueront pas de visiter. Ce chapitre contient deux plans : le manoir du bourgmestre et le temple de Barovie.

Le Château Ravenloft (35 pages) forme le cœur du module la description complète de la demeure de Strahd, depuis les hautes tours jusqu'aux catacombes. La description de chaque pièce est complétée par un texte de présentation à lire ou à paraphraser aux joueurs. Si cette partie prend l'apparence d'un donjon classique, l'accent est mis sur l'atmosphère oppressante et macabre du lieu. La plupart des lieux s'accompagnent d'ailleurs d'un paragraphe expliquant comment Strahd pourrait intervenir d'une manière ou d'une autre à ce moment de l'exploration, instillant chez les personnages le sentiment de jouer au chat et à la souris avec le vampire (les souris étant dans ce cas les PJ).

Le chapitre six (1 page) s'intéresse à la conclusion du scénario et étudie les conséquences de l'aventure selon que les personnages auront réussi ou non à vaincre le vampire. Deux annexes terminent ce module. La première est un résumé du Grimoire de Strahd (2 pages) dans lequel le vampire raconte son histoire et ses origines. La seconde annexe (1 page) rassemble deux aides de jeu à fournir aux joueurs dans la première partie de l'aventure.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 15 novembre 2014.

Critiques

slain.com  

Un véritable enfer pour vos joueurs, un délice pour le MD. Cette demeure, habitée par le plus emblématique des seigneurs de Ravenloft est un bijou de gothique classique, un vrai film de la Hammer. Certes l'intrigue est classique, mais la maison immense et certaines scènes comme la visite de la crypte ou bien celle de l'orgue sont fantastique. Ajoutez à cela un plan très détaillé, un peu trop peu être, et vous avez un excellent scénario-supplément pour faire trembler vos joueurs et leur indiquer qui est le patron.

Son of Humakt  

Deuxième supplément acheté dans la gamme Ravenloft, c'est celui-ci qui me laisse le plus de souvenirs. L'ayant maîtrisé seulement en partie, à cause du décès prématuré des personnage dans la campagne, je peux dire qu'il est tout de même difficile.

Ce module est une véritable référence dans la gamme Donjons et Dragons à tel point qu'édité pour la première version du jeu, il a été repris dans les 2ème, 3ème et 4ème éditions. 

La forme

Un livret bien solide avec des illustrations dans le style Ravenloft noir et blanc très marquées. Une couverture un peu laide qui n'attire pas l'oeil et ne met pas particulièrement dans l'ambiance. Des cartes à foison (notamment la GIGANTESQUE carte du château).

Le fond

L'histoire peut se résumer par: "la chasse au vampire avec ambiance gothique". Le module se trouve être un gigantesque donjon à explorer (le château de Ravenloft) avec tout ce que cela comporte comme intérêt (reconstitution d'une histoire à posteriori, rencontres aléatoires) et difficultés (cartographier l'endroit est quasi impossible, des heures de jeu dans un même lieu, pièces "isolées" les unes des autres). Cependant, les auteurs on réussi à créer une magnifique ambiance qui malheureusement menace d'être tuée par l'exploration de type "dungeon crawling". Toutefois, certaines rencontres restent mémorables et la partie à l'extérieur du château propose un peu d'interaction avec des PNJs. Hormis cela, ne vous attendez pas à autre chose qu'à un mégadonjon.

Les plus

La modularité du scénario, qui propose des alternatives, notamment grâce au tirage des cartes par les gitans locaux, l'ambiance qui se dégage de l'ensemble, la légende derrière ce scénario.

Les moins

Trop de salles vides à explorer, module définitivement pour joueurs, meneurs et personnages expérimentés.

Critique écrite en août 2014.

matreve  

Oui. Bon. Hum. Module AD&D peut-être mythique de la gamme, mais bon ça reste du AD&D contenant un bon gros donjon qui tâche. Enfin, qui tâche, on ne peut pas dire complètement ça. Le Château Ravenloft a tout de même une ambiance et ses pièces sont agencées de façon cohérente, ainsi que ses habitants. Son proprio n'est pas le dernier des perdreaux, juste bon à servir de boss de fin de niveau. Et l'initiative de revisiter l'œuvre de Bram Stoker (puisque c'est bien de cela qu'il s'agit) à la sauce AD&D provenait d'un bon sentiment.

Mais les bonnes intentions, ni même une bonne ambiance, n'ont jamais fait un bon scénario et cette version - qui est pourtant une édition revisitée - vient le démontrer. Débarrassé de son ambiance particulière, le Château Ravenloft est un donjon pur jus et le déroulement du module n'a rien revisité depuis les temps héroïques : recrutement des joueurs dans une taverne, voyage avec la table de rencontres aléatoires de circonstance, et puis assaut du donjon pièce par pièce.

Ce qui faisait le sel de l'œuvre de Bram Stoker - l'amour et la damnation éternelle - ne sert ici que d'intrigue en arrière-arrière-arrière plan pour justifier pourquoi le M. Zarovitch il est si méchant et qu'il en veut à la terre entière, et plus particulièrement aux joueurs.

Bon, pas de quoi se relever la nuit alors (ha, ha !) ? Si le travail de réédition mérite d'être salué - clarté du texte, rééquilibrage des protagonistes, insertion des comparatifs avec l'édition précédente, traduction plus qu'honnête de la VF - il est dommage que l'intrigue autour des personnages de Zarovitch et Tatyana n'ait pas été plus creusée pour donner matière à un peu plus de roleplay (et un final largement moins AD&Desque).

Malgré sa réputation flatteuse, ce ne sera pas le module qui réconciliera les pro- et anti-AD&D. Les afficionados seront ravis de trouver cette version améliorée, les autres se contenteront de passer aimablement leur chemin.

Critique écrite en novembre 2014.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques

Autres versions

  • Ouvrage original :