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Barbarians of the Aftermath

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Références

  • Gamme : Barbarians of Lemuria (The)
  • Sous-gamme : Barbarians of the Aftermath
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Cubicle 7
  • Langue : anglais
  • Date de publication : septembre 2009
  • EAN/ISBN : 978-1-907204-41-8
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre en couleur de 176 pages à couverture rigide.

Description

Cet ouvrage est une boite à outils destinée à permettre à un MJ de créer n'importe quel contexte post-apocalyptique en utilisant les règles de Barbarians of Lemuria. Il ne contient aucun univers précis et seulement quelques exemples de PNJ variés.

Après une table des matière détaillée sur 6 pages, une introduction de 4 pages donne une idée générale de l'ouvrage et son mode d'emploi, ainsi que quelques concepts de base des règles de BOL, pour ceux qui n'en disposent pas et veulent exploiter l'ouvrage avec d'autres systèmes. Elle inclut une page d'hommage au meilleur ami de l'auteur, décédé en 2009.

Le chapitre 1, Your own private apocalypse, 24 pages, liste les types d'apocalypses, de la guerre nucléaire à l'apocalypse biblique en passant par les cauchemars technologiques. Puis c'est une étude sur le temps écoulé, de quelques années à des éons (le demi-milliard d'années), les espèces intelligentes présentes, avec ou sans les humains. Ensuite viennent les ressources et la technologie accessibles, qui sont détaillées, suivies par les niveaux de civilisation et de surnaturel. Tout ceci est présenté en une suite d'encadrés, un par proposition d'apocalypse, par exemple. Ces encadrés sont numérotés et classés, de façon à permettre, si besoin est, de tirer au sort les différentes caractéristiques de l'univers. Certains choix ont un impact sur la suite, y compris les jets de dés ultérieurs, comme par exemple se placer dans le 21° siècle introduit le génotype super-soldat et donne un bonus au jet sur le niveau de technologie .

Le chapitre 2, Heavy metal heroes, de 26 pages, se consacre à la création de personnage. Il introduit une trentaine de nouvelles carrières, de air rider (pilote aérien) à wise one (érudit) en passant par slave (esclave) et preacher (prêtre). Puis viennent les génotypes, c'est à dire les races d'origines, parmi lesquelles robots, plantes et animaux intelligents, mutants et entités surnaturelles. Ensuite sont rapidement présentés une demi-douzaine de langages, parmi lesquels la langue des Anciens, le trinaire des robots pensants et la langue magique. Enfin, après un mot sur l'équipement et un autre sur les types de noms, viennent 9 exemples de PJ, correspondants aux principaux génotypes.

Dans le chapitre 3, The way of this changed world (40 pages), ce sont les règles qui sont développées. L'archéotechnologie et les armes à feu ouvrent la danse. Ensuite les types de mutations sont développés, en fonction de leurs effets dans le jeu plus que par leur origine, qui pourra ensuite être expliquée librement. Puis viennent les dangers des nanozones, des phénomènes psychiques et des radiations. Enfin les règles concernant la création et l'utilisation des véhicules, ainsi bien entendu que le combat motorisé.

Vient ensuite le chapitre 4, Guns, gasmasks and other gear (32 pages), qui se consacre à l'équipement, sa disponibilité, son entretien et sa modification, ainsi que son commerce. Des listes d'armes, d'armures et d'équipements divers, le tout classé par niveau technologique, précédent les listes de montures et les règles d'embauche de PNJ spécialistes.

Le bref chapitre 5, intitulé Flora, fauna and other foes (12 pages), couvre les types d'adversaires que peuvent affronter les PJ, depuis le maillage défensif d'une intelligence artificielle jusqu'aux mutants et aux aliens. Un exemple est proposé pour chaque type.

Enfin le dernier chapitre, Aftermath adventure generator (9 pages), remplace le traditionnel scénario d'introduction par un générateur aléatoire permettant de déterminer les objectifs, le lieu, les ennemis et le grand méchant. Même les récompenses finales peuvent être déterminées aléatoirement.

Pour conclure, les Designer notes, 2 pages, précisent l'état d'esprit dans lequel ces règles ont été conçues, c'est à dire bien plus comme une série de propositions de règles, modulaires et optionnelles, donnant des catégories, des idées, des typologies, que comme des listes d'objets, de créatures et de lieux précis. Une vingtaine de pages de résumés de règles, de tables regroupées et de feuilles de personnages et de véhicules viennent boucler l'ouvrage.

En dehors des deux illustrateurs référencés dans les crédits, l'ouvrage est illustré de nombreuses reproductions de couvertures de romans et magazines américains de SF, de pinceaux d'artistes très divers : Kelly Freas, Caza, Siudmak, Chris Foss, Enki Bilal...

Cette fiche a été rédigée le 10 octobre 2010.  Dernière mise à jour le 23 août 2019.

Critiques

Jérôme 'Ficheur fou' Bianquis  

C'est marrant de penser qu'un jeu aussi compact que Barbarians of Lemuria peut donner naissance à un ouvrage d'un tel volume !  Et encore, sans scénario ni description d'un univers...

Cette boite à outil est tout de même fort pratique, y compris pour un jeu autre que BOL. Il s'agit de donner des idées pour créer son contexte post-apocalyptique complet, qu'il ne reste plus qu'à détailler un peu, et hop, on joue. On peut bien entendu utiliser les tables de création aléatoire, pour un one-shot par exemple, mais c'est évidemment surtout en piochant des idées ici et là que l'on peut se construire son univers à soi. Et comme toutes les apocalypses, tous les types de personnages, de technologies, de créatures, d'équipements et de pouvoirs sont proposés, il y aura forcément ce qu'il vous faut pour faire VOTRE apocalypse.

Je regrette qu'un univers-exemple ou deux ne soit pas proposés, ni quelques trames de scénario. Le générateur aléatoire est marrant, mais limité lui aussi à des one-shots, à mon avis. Néanmoins, tout cela accentue le coté boite à outils, et si l'ouvrage ne peut guère servir sans un peu de travail du MJ, il a quand même de par son principe une très bonne durée de vie.

En plus, c'est de la bonne couverture rigide et des illustrations intérieures couleur, ce qui est agréable. Ces illustrations, inspirées des grands classiques pulp d'autrefois, donnent une ambiance sympa.

Critique écrite en mars 2011.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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