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We've done the impossible, and that makes us mighty

Bimbo

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Références

  • Gamme : Bimbo
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Sans-Détour Editions
  • Langue : français
  • Date de publication : août 2014
  • EAN/ISBN : 978-2-917994-78-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Boîte contenant :

  • 2 livrets de 64 pages
  • 1 livret de 32 pages
  • 63 cartes
  • 3 dés à 6 faces
  • 1 feuille de personnage

Description

Le premier livret commence par la page de titre et crédits, une page de remerciements et une de sommaire. Puis vient une Introduction (4 pages) présentant l'ouvrage. Une page en est consacrée à la particularité des trois points de vue (joueur, actrice et personnage du film), et une autre au style de film Grindhouse.

Le premier chapitre, L'Actor's Studio (12 pages), débute par la création de personnage. Il explique au fur et à mesure les caractéristiques puis présente des mécanismes particuliers : les plans et comment se surpasser avec les points de Macho. Il contient également des conseils au joueur. La gestion de carrière (13 pages) fournit ensuite les règles concernant le star system, le bouclage du film, l'argent gagné et l'évolution du personnage. Puis Silence, ça tourne ! (19 pages) aborde les mécanismes du jeu : types de personnage, tour de table, résolution des actions et cas particuliers : affrontement contre des objets ou idées, utilisation des plans, coopération, élimination de personnages, coupure par le metteur en scène, etc.

Enfin, Budget (9 pages) traite un aspect particulier du film : les joueurs peuvent dépenser de l'argent pour engager des doublures ou des figurants pour les aider, tourner des scènes supplémentaires, louer du matériel... Le livret se finit sur Casting (4 pages), qui donne trois exemples de personnages (PJ) complets, ainsi que quatorze qui ne sont définis que par leurs cinq phrases.

Le second livret débute comme le premier : titre, crédits et remerciements identiques, ainsi que le sommaire. L'introduction (1 page) présente là aussi le contenu : des conseils pour le metteur en scène, sans nouveaux mécanismes ni données chiffrées. Cours Métrages (17 pages) est ainsi centré sur l'animation de la partie : descriptions, dialogue et même jeu d'acteur, aider les joueuses à prendre l'initiative, utilisation des clichés et des coupures. Moyens métrages (20 pages) se concentre plus sur les scènes : temps et mise en scène, techniques avancées comme les plongées et contre-plongées, les ralentis, les ellipses, etc., traduits en termes d'utilisation lors du jeu. Combats, scènes de sexe et poursuites sont également traités.

Long métrages (16 pages) est lui consacré au film en général, avec les scènes d'introduction, les teasers, les remakes, mais aussi des conseils pour jouer les foules. La coproduction, où le metteur en scène et les actrices connaissent auparavant le scénario, est expliquée : chaque joueuse définit une de ses scènes. Le livret de termine par un glossaire de 7 pages.

Le derniet livret reprend le même début que les deux autres, l'introduction occupant 2 pages et donnant des conseils pour "initier de nouvelles joueuses". Puis 14 scripts sont fournis sur 26 pages, quasiment tous occupant 2 pages. Chacun est donné avec un court synopsis, une mise en place, et entre 5 et 8 scènes contenant chacune une description et un objectif. Les films vont du film d'horreur (Exosisters) au film d'aventure (Dino Bimbo) en passant par les films d'amour (Les brasiers de la passion ne s’éteignent jamais) ou des remakes (Il faut sauver le soldat Rayanna). Le livret se termine par une page résumant les difficultés de chaque script, et une explication sur le sexisme dans le jeu.

Chaque livret comporte plusieurs illustrations pleine page représentant des affiches (imaginaires) de films. Les cartes sont pour 33 d'entre elles des cartes de clichés, et pour les 30 autres des cartes de plans. Le book d'actrice est une feuille de personnage recto/verso.

Cette fiche a été rédigée le 15 juillet 2014.  Dernière mise à jour le 25 février 2024.

Critiques

batronoban  

Avec un nom pareil, j'avais pas mal de préjugés. Après avoir joué et lu au jeu, je peux dire que non seulement c'est un excellent jeu mais en plus il est d'une originalité et d'une ingéniosité remarquable.

Le souci, c'est qu'à mon sens, il est mal vendu, mal emballé, mal marketté. Il s'agit d'un système de règles qui simule le cinéma, à la fois du côté de l'équipe du tournage et à la fois dans le film lui-même, à travers une mise en abime et une bonne dose d'humour !

Tout le jeu est basé sur cette mise en abime entre acteurs et réalisateurs.

La mécanique est vraiiiment simple et colle à une ambiance de films d'actions, films de série B. J'ai du mal à voir comment on pourrait simuler des films sérieux voire d'auteur mais je suppose que faire du David Lynch peut être tout à fait faisable (et très intéressant, avec le côté horreur/surréaliste). Je pense particulièrement à Mulholand Drive qui est une mise en abime du rêve hollywoodien.

Les règles offrent une stratégie qui oscille entre concurrence entre joueurs et mission collaborative de terminer le tournage comme il le faut. 

C'est un jeu très drôle à jouer et à lire (non, ce n'est pas chiant de lire ces règles, étonnant pour un JdR !), très fun et surtout sans aucune préparation. L'auteur se permet même de donner des indications sur ses choix de règles, ce qui est très intéressant.

La cerise sur le gateau, c'est le livret de conseils au meneur. Il est remarquable et pleine de bonnes remarques. C'est du même niveau voire meilleur que l'ouvrage Mener des parties de JdR chez Lapin Marteau. Vraiment. L'auteur y aborde tous les aspects de maîtrise de son jeu et ses conseils sont utiles pour d'autres jeux également. J'ai rarement été aussi passionné par un chapitre de "comment masteuriser", pourtant très fréquent dans les JdR.

Ce qui me plaît moins, voire pas du tout, c'est le titre, l'habillage, et une partie des illustrations. Enfin la boite est assez vide au final et n'est pas utilisée à fond en terme d'accessoires possibles. Le format livrets par contre est super pratique. C'est léger, pas étouffant, ça donne envie de lire.

Je l'aurais plutôt nommé "Coupez !" ou un truc dans le genre mais je ne vois vraiment pas en quoi "Bimbo" est un choix intéressant. Non seulement en cours de partie cela induit des comportements sexistes de la part des joueurs car ils caricaturent les femmes/actrices mais en plus le sujet et l'intelligence de ces règles auraient mérité un design visuel plus tourné vers la série B en général que vers les caricatures de femmes...

Critique écrite en juin 2016.

Steve J  

 

Bimbo pourrait être un très bon jeu sur le cinéma.

Il s’inscrit d'ailleurs dans une longue et fructueuse lignée de JdR qui utilisent la thématique du cinéma comme une occasion d'introduire un aspect méta dans la narration, les joueurs pouvant influer sur la fiction en tant qu'acteurs et non en tant que personnages. On peut notamment citer HK Action Theater et Extreme Vengeance .

Si on reste dans les frontières hexagonales on pense évidemment d'abord à Brain Soda qui, au travers de sa mécaniques de cartes permettait aux joueurs d'introduire des événements liés au tournage -flashbacks, placement de produits publicitaire, fins alternatives, "Coupez on la refait". Bimbo réutilise des éléments similaires et introduit une logique compétitive qui évoque un peu celle du Hollywood Party récemment édité chez les XII singes (il s'agit d'une adaptation française du JdR Panthéon). Le système implique de jouer en se mettant en avant durant les scènes, d'utiliser des compétences permettant d'influer sur le tournage...l'objectif de jeu n'est pas de gagner le scénario mais de rentabiliser le tournage et de gagner de la notoriété. Cela créé une dynamique bien huilée, très particulière et très bien adaptée à la thématique cinématographique.

C'est en plus un système simple mais pas dénué de subtilités, adaptable à des one-shots de durée variable et permettant facilement de préparer un scénario...pardon un script.

 

Mais Bimbo ne se présente pas tant comme un jeu sur le cinéma que comme un jeu "féministe et grindhouse".

C'est soudainement moins convainquant parce que le jeu n'a rien à dire de sérieux sur le féminisme et encore moins sur le mouvement grindhouse. Le texte du jeu adopte un ton constamment au second degré qui ne repose que sur une unique blague, délayée sur 150 pages : les joueurs sont des joueuses incarnant des actrices et elles évoluent dans un univers sexiste auquel elle devront faire face (peut-être que cette blague était drôle au début du bouquin, je ne m'en souviens honnêtement plus). L'écriture s'avère donc extrêmement condescendante et agressive...on pourrait croire qu'il ne s'agit que d'un effet de style mais cela impacte la structure même du texte : l'explication des règles est extrêmement lourdingue et nous réexplique les mêmes points de détails plusieurs fois. Notons que les bouquins contiennent des encadrés Making Of où l'auteur nous explique en général (ironiquement ?) à quel point ses idées sont originales et se démarquent du tout venant rôlistique. Bien-sûr on a le droit à un encadré où le jeu nous explique qu'il est écrit au second degré...histoire d'éviter que le lecteur ne soit, au détour d'une phrase, pris pour une personne intelligente capable de faire la part des choses.

Ce décalage ironique est aussi un décalage par rapport au genre Grindhouse qui n'est presque commenté qu'au travers des films du diptyque Grindhouse de Tarantino et Rodriguez (un peu comme si on sortait un JdR sur Star Wars en s'étant contenté de regarder La Folle Histoire de l'espace de Mel Brooks). Le genre en sort systématique moqué et perd de sa charge subversive. Heureusement il suffira de changer le nom des deux caractéristiques principales, Sexy et Macho, pour jouer dans n'importe quel cadre cinématographique.

 

J'aurai adoré voir Bimbo sortir comme un jeu générique sur le cinéma. Ses règles seraient suffisamment simples pour tenir dans un petit bouquin d'une centaine de pages en format A5 et vendu une trentaine d'euros.

Le jeu sort cependant sous un format boite vendu une soixantaine d'euros. La boite est très grande mais très légère : seule la moitié de son volume est occupée (la somme des pages des trois livrets fait un peu plus de 150 pages), elle contient trois d6 (alors que le jeu utilise aussi un d10...il est vrai que les rôlistes ont souvent beaucoup de mal à mettre la main sur des dés à 6 faces chez-eux).

Bref dans Bimbo les producteurs semblent se moquer des actrices, l'auteur du lecteur et l'éditeur de l'acheteur. C'est bien dommage parce que le système de jeu solide et bien pensé ne se moque pas du joueur.

Critique écrite en janvier 2017.

Corhakil  

Bon on ne va pas y aller par quatre chemins. Je n’ai pas aimé Bimbo. Le pitch et le concept m’avaient intrigué, voir même intéressé. Le résultat m’a déçu et va désormais me servir à caler mes étagères.

L’idée de base est bonne. Les règles sont simples, mais efficaces, tout à fait cohérentes avec le choix d’incarner des actrices, jouant entre le côté scène du film et univers du tournage. Le choix de forcer les joueurs à la fois à collaborer pour finir le film et à se tirer dans les pattes pour se mettre en avant est très bien.

Le problème c’est le style rédactionnel qui est au mieux lourd, adoptant un ton subjectif et personnel, qui est par exemple appréciable dans une description de l’univers, pas dans celle de règles. Le tout n’est pas très épais, mais déjà illisible. Bon après ça permet aussi de gagner des pages.

Du coup, juste avec la description du jeu glané sur internet on arrive à un résultat tout aussi efficace, moins couteux et plus appréciable à lire.

Cela dit, je ne mets pas 1, car l’idée et bonne, les règles sont fonctionnelles. Après il est toujours possible d’acheter le jeu pour soutenir le concept. Pas pour le lire.

Critique écrite en septembre 2017.

 

Heather courait à travers la forêt poursuivie par les nazis ninjas morts-vivants. Elle serrait contre son opulente poitrine le cristal rose de Marasheeva. Soudain, elle s’arrêta net. Devant elle, un précipice au fond duquel s’écoulait un torrent lui barrait le chemin. Elle se retourna. Déjà, dans les fourrés, les cris des cannibales se faisaient plus proches. Elle envisagea de nouveau la distance qui la séparait de l’autre côté, de la liberté. Elle savait ce qu’elle devait faire. Elle n’avait plus qu’à…

-         Stop ! Coupez ! crie le metteur en scène. Jennifer, en place !

-         Quoi ? Mais c’est MA scène ! Tu m’avais promis !

-         Désolé, mais Jennifer a su se montrer plus convaincante. C’est elle qui portera le cristal.

Passant un mouchoir sur ses lèvres humides, Jennifer déglutit et étouffa un fou-rire. Elle fit un clin d’œil au metteur en scène avant de prendre place dans le décor de forêt équatoriale en carton-pâte. Heather lui lança le faux cristal avec ce qu’il fallait de force pour que sa rivale ait du mal à l’attraper. Elle aurait sa revanche. Elle venait d’avoir une idée en or pour la scène de combat contre le tyrannosaure nain.

Bienvenue dans l’univers déjanté de Bimbo. Dans ce jeu, vous n’allez pas incarner directement un personnage, mais bien l’actrice (ou l’acteur, si vous le voulez vraiment) qui jouera les rôles les plus fous du cinéma de série Z. Votre objectif n’est pas de vivre des aventures trépidantes (quoique), mais plutôt d’assurer à votre actrice les meilleurs rôles et la meilleure place sur l’affiche du film. Il en va de votre carrière. Pour cela, vous devrez jouer de tous vos atouts (et peut-être même de votre talent de comédienne) pour convaincre le producteur et le metteur en scène de modifier le script en votre faveur. Comme son nom l’indique, le jeu se destine plutôt à incarner des actrices et surfe sur un nombre incalculable de clichés sur le milieu du cinéma de série Z. Âmes chagrines et féministes intransigeantes, passez votre chemin. Qu’il soit dit une bonne fois pour toutes que ce jeu ne se prend pas au sérieux…

Silence, on tourne !

Bimbo est une création de Grégory Privat, que l’on a connu sur des projets plus « sérieux » comme la nouvelle édition des Masques de Nyarlathotep (Appel de Cthulhu), Vermine ou encore Hero Wars. On se situe ici plus dans le cadre du jeu de rôle narrativiste que du jeu de rôle conventionnel, mais Bimbo n’a pas pour vocation de relancer le débat entre les deux camps. Les joueurs incarnent chacun une actrice de série Z dont le but est de réaliser la meilleure carrière possible. Pour ce faire, elle devra non seulement jouer au mieux de ses possibilités les scènes que lui proposera la production, mais aussi tirer son épingle du jeu hors du champ des caméras pour être sûre que le metteur en scène ou le producteur ne l’oublie pas. Dans les faits, rien n’empêche de jouer un acteur, mais le jeu est clairement conçu pour des bimbos, et donc, des femmes.

Un personnage est défini par deux caractéristiques, « Sexy » et « Macho ». Plus un score de « sexy » est élevé, plus l’actrice peut se prévaloir d’un physique avantageux et d’un charisme déconcertant, bref, plus elle est bien foutue. Plus un score de « macho » est élevé, plus l’actrice en a dans le pantalon, plus elle est capable de rouler des mécaniques. Pour obtenir les scores dans ces deux caractéristiques, il suffit de répartir six points (sur une échelle de 0 à 6) entre les deux. À ces deux valeurs s’ajoutent « Coupez, on la refait » (Sexy+3), qui permet rejouer une scène où vous n’êtes pas à votre avantage et « Endurance » (Macho+3) représente votre capacité à encaisser les coups tout en restant crédible. Vient ensuite le « répertoire », qui indiquera, en gros, dans quels rôles vous excellez. En quelques phrases, vous allez brosser le profil de votre actrice et le metteur en scène en tirera les conclusions qui s’imposent pour vous attribuer certaines compétences (une capacité à 3, deux à 2 et trois à 1). Il vous faudra alors évaluer vos économies car oui, l’argent est le nerf de la guerre et vous devrez parfois y aller de votre poche pour financer votre propre version du film. En vrac, on citera aussi la phrase culte que vous citez à chaque film, les punchlines qui sont vos citations habituelles et enfin votre caprice de star et votre sponsor.  La création de personnage place d’emblée le décor même si elle peut déstabiliser les rôlistes comme les débutants tant elle ouvre des possibilités qu’il est parfois difficile d’appréhender sans avoir joué une première partie. Mais on se sent tout de suite plongé dans le milieu du cinéma et dans le second degré, ce qui n’est pas rien.

De l’art de se faire un film

Le déroulement d’une partie se distinguera de celui d’un jeu de rôle conventionnel. Le metteur en scène imposera à chaque actrice un cliché qu’il lui faudra interpréter durant le jeu. C’est le passage obligé pour prétendre aux oscars. Ensuite, il faudra jouer avec les différents plans de caméras pour que votre physique avantageux passe mieux à l’écran. On y trouve le plan rapproché, le plan américain, le plan large, le travelling et le flashback. Chaque plan a ses avantages mais vous ne pourrez en user que tant qu’il vous reste des points pour cela et il faudra donc doser vos efforts car les autres actrices dont le nom figure au générique tenteront sans cesse de vous voler la vedette.  Comme vous jouez l’actrice qui joue un personnage, le but de la partie de sera pas de résoudre les mystères du scénario ou de remplir une mission héroïque – bien que cela puisse jouer en votre faveur et donner de forts beaux moments de jeu. Non, votre but est d’être la meilleure actrice du film, ce qui implique que le film doive sortir ! Si vous passez trop de temps à vous crêper le chignon avec les autres actrices et si vous monopolisez tellement la caméra que le film en devient ridicule, le film risque de coûter trop cher à la production et le tournage pourrait bien être arrêté. Dans ce cas de figure, personne ne sort gagnant et votre carrière risque d’en prendre un coup.

L’auteur laisse énormément de liberté dans la façon dont il faut utiliser les règles – simplissimes mais nombreuses – du jeu, mais je pense que chaque table devra se mettre d’accord sur la manière dont le jeu doit se jouer. Va-t-on s’en servir comme d’un jeu apéritif en ne tenant compte que d’une partie des règles ? Va-t-on le jouer en campagne pour gérer la carrière des actrices ? Le metteur en scène mettra-t-il l’accent sur le script (le scénario du film) ou sur la gestion des égos des starlettes ? La seule vraie règle dont il faut tenir compte étant l’amusement. Au-delà de la formule, c’est vraiment l’essence du jeu, alors faites-vous plaisir et jouez comme vous l’entendez. Le jeu se présente sous la forme d’une boîte à l’ancienne contenant trois livrets. Le premier, l’Actor’s Studio, compte 64 pages et présente la création des personnages. Le deuxième, Mise en scène, compte également 64 pages et propose un ensemble de conseils sur la façon dont gérer les parties. Le troisième, Scripts, est moitié moins long que les deux précédents (32 pages) et présente pas moins de 14 ébauches de scénarios comprenant les grandes scènes, les objectifs et les figurants (les intermittents) engagés. Sont également proposés une série de jetons qui permettent de tenir compte des punchlines et autres règles spécifiques du jeu.

Bimbo n’est clairement pas un jeu comme les autres. D’une certaine manière, c’est un méta-jeu puisqu’on n’y incarne pas directement le personnage qui doit vivre de passionnantes aventures. Il parlera plus spécifiquement aux amateurs de films de genre mais sa qualité première est surtout de ne pas se prendre trop au sérieux et il est, à ce titre, digne de figurer dans toute bonne ludothèque !

 

 

Chronique de Genseric Delpâture publiée dans le Maraudeur n°14.

Critique écrite en octobre 2014.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

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