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L'imagination n'est fertile que lorsqu'elle est futile (V. Nabokov)

Changelin : les Disparus

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture dure en simili-cuir de 352 pages en bichromie verte.

Description

Cette version limitée du livre de base de Changelin : les Disparus, reprend le contenu de sa version standard, dont elle ne diffère que par sa couverture alternative en simili-cuir et son ISBN.

Cette fiche a été rédigée le 8 juillet 2024.  Dernière mise à jour le 21 juillet 2024.

Critiques

Stephane 'Docteur Fox' Renard  

Je salue le formidable travail de traduction du studio Agate : cette seconde édition est un tel pavé indigeste et illisible avec des mots clés quasi intraduisibles (et pourtant ils y sont arrivés) disséminés sans trop de logique au long d'un texte pléthorique. Bravo. Mais une fois traduit en français, on se rend encore mieux compte à quel point l'ensemble est un labyrinthe chaotique.

Disons le tout de suite, l'idée de base de cet univers est géniale. On tient là un véritable thème d'horreur. Enlevés par les fées, transformés par les fées, évadés, pourchassés, leur vie antérieure probablement en miettes, obligés de passer des contrats obscurs dans le vain espoir de cacher leur existence à leurs anciens tourmenteurs. J'adore.

L'horreur peut même se poursuivre en quête intérieure désespérée avec les pactes avec les saisons, tous fondés sur des passions tristes comme les appelerait Spinoza. Il y a là une matière extraordinaire pour conjuguer aventure épique et quête de soi-même. Le concept de la haie, ce monde liminal qui marque la frontière entre la normalité et les territoires aliénés par les fées, un territoire où il faut sans cesse s'aventurer car il est à la fois le champ de bataille et le lieu de la récolte, ce concept est un fantastique terrain de jeu. On y trouve notamment les icônes, des fragments de la personnalité ou des souvenirs des changelins arrachés d'eux mêmes lors de leur ravissement ou de leur évasion. Quelle source fabuleuse de découvertes et d'évolution des personnages.

On pourrait en parler longtemps mais l'évocation de cet univers perd rapidement tout son charme tant elle est inextricablement tissée d'une surabondance de règles obscures, toutes à moitié rédigées et dépendantes d'autres concepts disséminés aux quatre coins de l'ouvrage. Au fur et à mesure de l'élaboration de ce second Monde des ténèbres, le monstre s'est dévoré lui-même et a accouché d'une montagne de chairs boursouflées et stériles car elles tuent l'inspiration au fur et à mesure qu'on essaie de les digérer.

5/5 pour l'univers donc. 1/5 pour sa traduction en un système ubuesque et incohérent. Je ne saurais conseiller un jeu quasiment inexploitable, un univers que mes joueurs ne sauraient s'approprier à moins que je leur construise au fur et à mesure leur propre livre du joueur. Cela fait des années, depuis la première édition, que je rêve d'explorer cet univers mais il me faudrait sans cesse rappeler des dizaines de points de règles. Quant à les élaguer, il faudrait tout reconstruire.

Critique écrite en juillet 2024.

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