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Fluctuat, nec mergitur

Cobaye[s]

Références

Thème(s) : Cyberpunk / Anticipation

  • Ouvrages référencés : 1
  • Nombre de critiques : 0
  • Moyenne des critiques : 0

Description

Le monde de Cobaye[s] est presque le nôtre, quelques années dans le futur, avec des avancées technologiques notables. Mais dans ce monde, les laboratoires pharmaceutiques et médicaux ont réussi à convaincre les politiciens et l’opinion publique que la fin justifie les moyens, que ça vaut la peine d’ignorer l’éthique au nom de l’efficacité. Certes les premiers essais cliniques de ce médicament miracle ont fait quelques centaines de victimes parmi les “volontaires” issus du monde carcéral ou d’un pays déshérité, mais désormais le cancer est vaincu. Pour soigner Alzheimer ce sont peut-être des SDF qui ont payé le prix fort. Et pour mettre au point la greffe de jambes bioniques on murmure que des migrants illégaux ont mystérieusement disparus… Les bénéfices sont tels que (presque) tout le monde préfère fermer les yeux. Des lois très permissives ont été votées. Et la puissance financière des labos médicaux permet d’étouffer toute affaire fâcheuse.

Cobaye[s] est un jeu où la science est devenue folle, un monde sombre où le mot éthique a été rayé du dictionnaire. Dans ce monde, nombre humains ont des corps “augmentés” et la vie éternelle est presque à portée… des riches. Les moins aisés arrondissent leur fins de mois en participant à des essais cliniques rémunérés, plus ou moins dangereux et secrets. Les personnages-joueurs (PJ), souvent confrontés à des situations horrifiques, devront survivre dans ce contexte.

Le système de jeu est basé sur une utilisation du d100. Les caractéristiques sont exprimées sur une échelle de 1 à 100, et les compétences liées aux caractéristiques sont exprimées sous forme de multiplicateur (x1, x2, x3), ce qui donne des scores pouvant atteindre les 300. Pour réussir une action de difficulté X, on lance X fois le d100 et on totalise les résultats. Parfois la difficulté n’est pas connue, ou bien le joueur tente d’obtenir plus de succès pour améliorer la qualité de sa réussite. Dans ce cas, libre au joueur de lancer le d100 autant de fois qu’il le souhaite, mais le total ne doit toujours pas dépasser son score (un peu comme au blackjack). En pratique, pour plus de simplicité, on se contente souvent d’additionner seulement les dizaines. Chaque réussite obtenue permet également de cocher une “cellule souche” (case d’expérience) de la caractéristique. À la dixième case cochée, la caractéristique gagne immédiatement +1%. Avec 50 cellules souches (prises sur plusieurs caractéristiques) on peut augmenter le multiplicateur de compétence de 1 à 2, et avec 90 cellules de 2 à 3.

Les caractéristiques sont de trois types: physiques (performance, résistance, apparence), intellectuelles (perception, réflexion, mémoire), et psychomotrices (rapidité, agilité, dextérité). À chaque caractéristique sont associées 2 compétences, comme initiative et esquive pour la rapidité, ou explosivité et endurance pour la performance.

La création de personnage se réalise en deux étapes. La première est aléatoire « car on ne choisit pas son corps ». Elle repose sur deux tirages de 1d6 (masse maigre et masse grasse) pour lire sur une table le morphotype du personnage (maigre, athlétique, massif,…). Les 14 morphotypes sont : squelettique, maigre, sec, lymphatique, mince, athlétique, hypertrophié, gras, massif, haltérophile, obèse, armoire à glace, monstre. À chacun des 14 morphotypes correspond un profil de points de créations. Par exemple, le “squelettique” dispose de 60 points pour les caractéristiques physiques, 180 pour les caractéristiques mentales, et 160 pour les psychomotrices. De même, le morphotype indique le nombre de multiplicateurs pour les compétences. Le morphotype impose aussi des valeurs plafond à chaque caractéristique (entre 70 et 100 généralement). À la seconde étape le joueur doit se positionner par rapport à ce que son personnage pense des expériences médicales (de “j’ai ma carte de fidélité” à “forte méfiance”) et par rapport à l’acceptation de son corps (de “gaté par la nature” à “prêt à tout pour l’améliorer”). À la manière d’un test de personnalité, ce positionnement permet de déterminer un archétype de personnalité (plutôt qu’un archétype de métier comme dans beaucoup d’autres jeux). Les 10 personnalités possibles à l’issue du questionnaire sont : dépendant chirurgical, cobaye idéal, masochiste, engagé, fugitif, esthète original, scientifique volontaire, infiltré, réactionnaire. La psychologie de chacun des 9 archétypes est explicitée, et détermine divers bonus, dons, handicaps, possessions, et métiers probables. Les archétypes vont de “dépendant chirurgical” à “réactionnaire”.

En ce qui concerne les combats, la caractéristique Rapidité donne l’ordre d’initiative. On oppose classiquement un tirage d’attaque à un tirage d’esquive/parade (pas de parade pour un tir, mais une difficulté liée à la distance). Le calcul des dégâts ne fait pas intervenir de tirage, c’est un calcul direct en fonction du niveau de difficulté de l’attaque et de l’arme (plus bonus de performance et d’explosivité pour le corps à corps).

Vu l’univers de jeu, on trouvera sans surprise moult “augmentations” dans les règles : tout un tas de drogues, des améliorations génétiques (cornes, ailes, doigts palmés, …) ou cyborg (membres bioniques), des gadgets nanotechnologiques (blindage sous-cutané, griffes rétractables, …) et des exosquelettes.

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Gamme Générale

Titre de l'ouvrage
Type ouvrage
Parution
Langue
Editeur
Support
Cobaye[s]
première édition
Scénario / Campagnenovembre 2019Auto-éditionPapier et Electronique

Cette fiche a été rédigée le 29 mai 2022.  Dernière mise à jour le 18 août 2022.

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