Contenu | Menu | Recherche

Ramer dans la même direction

Cabin Fever

.

Références

  • Gamme : Cyberpunk
  • Sous-gamme : Cyberpunk 2020
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Atlas Games
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1994
  • EAN/ISBN : 1-887801-43-X
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 48 pages.

Description

Une catastrophe chimique sur le port de Night City plonge les joueurs dans un huis clos terriblement stressant, où la survie sera une lutte de tous les instants. Jouant sur la psychologie, le suspense, et s'appuyant sur des thèmes comme l'écologie ou les média, ce scénario est à la fois court, mortel et dense, et propose de nombreux plans d'actions détaillés (hexagones, ou carrés).

Les personnages sont engagés par Silver Shark pour aller prélever un échantillon de la cargaison d'un cargo de Petrochem. Tout est évidemment arrangé : le bateau pour se rendre sur place, le pilote, la paie... Manque de chance, le cargo explosera juste à leur arrivé, blessant l'équipe et libérant un gaz étrange dans l'atmosphère, en l'occurrence de l'acide fluorhydrique.

Seule issue, se barricader dans le bar dont ils sont partis, le "Paradise Lost" et sceller toutes les ouvertures. L'aventure tourne au huis clos avec la faune locale qui contient évidemment des personnalités hautes en couleur. Le temps passe et la tension monte... le danger augmente et les possibilités d'y laisser sa peau sont légion. Communication avec l'extérieur, média, et incidents divers seront le lot de cette soirée de cauchemar. Se sortir du bar sera également une aventure en soit, alors que Petrochem tente de couvrir la situation devant les média.

L'ouvrage se termine sur des cartes et des récapitulatifs destinés à faciliter le scénario, ainsi que des aides de jeu à photocopier.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 26 mars 2013.

Critiques

Coredump  

A toute règle il y a une exception : tous les scenarii de chez Atlas Games ne sont pas des recueils de massacre à la cyber-tronçonneuse. Celui-ci, une sorte de huis-clos psychologique réussi à prendre le contre-pied des précédentes parution de l'éditeur. Atlas a essayé de faire dans le subtil, et même si ce n'est pas une réussite totale, on peut saluer la tentative louable de faire quelque chose de neuf.

Sans s'attarder sur le fait que les illustrations sont immondes et la mise en page digne de mes rouleaux de PQ, ce scénario, avec un petit travail d'adaptation, peut devenir une aventure terriblement stressante et oppressante.

Le Borg Cornu  

Un bateau contenant des produits chimiques pète au nez des Punks et un nuage de gaz toxique menace de les tuer. Seul refuge: un bar-bunker du port.

Et c'est parti pour un scénario en huis-clos où vous allez vous régaler si vos joueurs sont axés sur le roleplay. L'intrigue et les péripéties tiennent suffisamment bien la route pour réduire le travail du MJ à la portion congrue. Autour de ma table, c'était paranoïa et crises de nerfs.

On pardonne sans problème une présentation bien blème, quoi qu'en progression pour une production Atlas.

The King  

Avant d'être une série de films (qui n'a rien à voir avec ce scénario), Cabin Fever est une expression anglo-saxonne qui signifie le sentiment de s'ennuyer et de s'énerver parce que l'on est enfermé depuis trop longtemps.
Ici, un gaz toxique et mortel se répand (les PJ doivent servir de boucs émissaires) et les joueurs se réfugient dans un bar avec le fixeur qui leur a donné ce boulot foiré, un gars employé par la cible des joueurs, un cyberpsycho qui attend qu'une mouche vienne se poser sur son verre pour péter un câble et enfin quelques autres habitués (barman, serveuse, alcolo du coin). Du roleplay en perspective, mais qui peut être contrebalancé à tout moment par le cyberpsycho.
Et, comme toujours dans les scénarios publiés, la fin se termine en prétexte à vider des chargeurs. Heureusement qu’entretemps, il y a Mist (le film) qui est sorti et qui permettra sans aucun doute d’agrandir le huis-clos pour développer l’ambiance. Il y a donc du potentiel, mais il demande à être développé et ce n'est pas ce que l'on attend d'un scénario du commerce.

Critique écrite en avril 2021.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques