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Land of the Free

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Références

  • Gamme : Cyberpunk
  • Sous-gamme : Cyberpunk 2020
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : R. Talsorian Games
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1994
  • EAN/ISBN : 0-937279-38-2
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Boîte cartonnée (22 x 28,5 cm) contenant :
- un livre à couverture souple de 120 pages
- 2 planches cartonnées de silhouettes de véhicules divers
- 5 cartes de visites cartonnées à distribuer au cours du scénario
- 5 planches en papier de divers documents à découper et à distribuer au cours du scénario

Description

Land of the Free est une campagne en cinq épisodes qui se propose d'emmener les personnages dans un tour assez complet des USA des années 2020. Comme l'indique le rapport entre les deux titres et, surtout, la symétrie des dessins de couverture, cette campagne est conçue comme le complément de Home of the Brave qui, lui, se cantonne à la description de ce pays. Ce dernier supplément ne semble toutefois pas absolument indispensable pour faire jouer la campagne. Les lieux importants pour cette dernière sont en effet abondamment décrits sur les 120 pages du livret.

Le reste de la boîte est consacré à divers documents et indices que le MJ distribuera aux joueurs lors des scénarios. L'ambiance de la campagne étant au road movie, la boîte inclut également des silhouettes en carton de tous les véhicules possibles et imaginables en 2020 : voitures, camions, AV4, bateaux...

Le livret s'ouvre tout d'abord sur une introduction (8 pages) qui présente le synopsis de la campagne et donne des conseils sur la constitution du groupe de personnages qui va prendre part à l'aventure. Plusieurs niveaux de compétence et d'expérience sont possibles et l'introduction indique comment ajuster l'opposition en fonction de ce choix initial. Le reste de l'introduction est consacré à des précisions sur le background scientifique qui se trouve au coeur des enjeux de la campagne, c'est-à-dire principalement le clonage humain.

Le premier épisode, Broadway swing, est présenté sur 30 pages. L'aventure débute à New York, sur la côte est des USA. Les PJ sont embarqués dans une intrigue corporatiste. Ils doivent exfiltrer Adriana Young, la fille d'un célèbre chercheur expert en clonage. Poursuivis, ils réussissent toutefois à quitter New York par les airs mais leur avion est abattu par leurs ennemis. Ils se retrouvent alors dans l'état du Tennessee où leur fuite devient terrestre (Nashville puis Memphis).

Dans le second épisode (Country breakdown, 20 pages) les personnages tentent de regagner Night City en échappant à leurs poursuivants. Ils découvrent qu'ils doivent d'abord gagner New Orleans pour recevoir des instructions et de l'aide de leur employeur. Ils descendent donc la vallée du Mississipi par la voie fluviale où ils font plusieurs rencontres plus ou moins dangereuses.

Le troisième épisode, Delta blues, occupe 16 pages. Les personnages se rendent à New Orleans, y rencontrent leur contact puis, par la voie maritime cette fois-ci, vont à Houston.

Le quatrième épisode (Texas shuffle, 24 pages) se déroule au Texas. Là-bas, les personnages découvrent que l'intrigue corporatiste dans laquelle ils sont désormais partie prenante s'avère plus complexe que ce qu'ils croyaient jusqu'ici. Ils reprennent la voie terrestre pour tenter de rejoindre la Californie. En chemin, ils feront obligatoirement étape à Denver.

Le cinquième et dernier épisode est Night City rock (18 pages). Les personnages finissent par rentrer à la maison pour assister au dénouement de l'intrigue corporatiste sous-jacente à la campagne.

Tous les épisodes sont présentés avec de nombreux détails : fiches de PNJ détaillées, tables d'événements aléatoires contextuels, matériel supplémentaire (principalement des véhicules) et surtout de très nombreux plans, y compris de la Matrice. La trame de la campagne est très linéaire : il s'agit de se rendre d'un point à un autre du territoire en alternant les moyens de locomotion. Toutefois, des épisodes optionnels viennent apporter un peu de diversité au parcours des personnages.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 10 avril 2013.

Critiques

The King  

Le dernier des suppléments Cyberpunk pour lesquels j’écris une critique. Je suis même surpris que personne n’en ait laissée avant moi. En tout cas, j’ai sacrément envie de râler contre R. Talsorian Games parce que la plupart de leurs scénarios se limitent souvent à de la baston sans trop d’idées très poussées. Ici, il y en a aussi pas mal, mais au moins il y a aussi une histoire qui se tient, avec un script digne d’un bon film.

SPOILER
Il s’agit d’un road movie dans lequel les PJ devront faire sortir (une extraction quoi !) une femme d’un laboratoire et devront l’amener saine et sauve de New York City à Night City. Évidemment, le trajet ne se déroulera pas comme prévu, surtout qu’ils s’apercevront en cours de route qu’il s’agit d’un clone extrêmement développé (le 1er clone fonctionnel, de quoi développer plein de scénars par la suite) et que plusieurs factions cherchent à la récupérer par tous les moyens.
FIN DES SPOILERS

La campagne se présente comme un livre de 120 pages. Alors pourquoi une boîte ? Et bien parce que l’éditeur a fait du Chaosium avec une tripotée d’aides de jeu (cartes de visite, coupures de presse, etc.) ainsi qu’une immense carte des USA avec les sites marquants et les routes Interstates (cela s’avérera très utile).

Une campagne de ce type est forcément plus ou moins dirigiste, mais l’auteur laisse souvent aux joueurs le choix du transport (air, route, rail), avec à chaque fois des manières de les aborder et les événements qui peuvent se produire. Pas mal de rebondissements aussi et les PJ devront se trouver des alliés fiables pour sortir vivants du guêpier dans lequel ils se sont fourrés (Ah ! l’appart du gain…).

Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais la description des USA dans Cyberpunk 2020 est bien réalisée, de même que les différentes villes et régions traversées. Et puis c'est une campagne de longue haleine avec peu de temps morts.

Une campagne qui date (1994) et qui pourrait paraître dépassée, mais je trouve au contraire qu’elle peut poser les bases d’aventures ultérieures, avec des idées plus modernes, si le MJ veut s’étendre sur un aspect plus sociétal : les clones sont-ils une propriété ou ont-ils des droits comme les humains ? etc. Et pourquoi pas partir sur les prémices de l’univers de Blade Runner.

Il est tout simplement dommage que Cyberpunk Red ne parte pas sur cette base et semble se cantonner à poursuivre la tendance « grosse baston » des éditions précédentes.

Critique écrite en janvier 2022.

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Mots des auteurs

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Critiques

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