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Le jdr, tout le jdr, rien que le jdr (levez la main droite et dites je le jure)

Dirty World (A)

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Références

  • Gamme : Dirty World (A)
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Schroedinger's Cat Press
  • Langue : anglais
  • Date de publication : août 2008
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre A5 de 72 pages sous couverture souple, illustré de photographies.

Description

Après une nouvelle d'introduction de deux pages, le contenu de l'ouvrage est réparti entre huit chapitres.

"ORE Noir" (2 pages) présente simplement le concept recouvert par le jeu.

"How The Character Sheet Works" (5 pages) explique le fonctionnement des paires de caractéristiques et le fait que les valeurs d'une paire s'influencent. Un personnage peut être un peu généreux et un peu égoïste, mais il ne peut être très généreux et très égoïste car ces deux qualités sont antagonistes.

"What To Roll And How" (5 pages) décrit le système de jeu, comment résoudre une action, un conflit, et quelques particularités comme le fait de prendre son temps pour accomplir quelque chose.

"The Three Identity Pairs" (5 pages) permet de comprendre ce que représente chacune des trois paires d'identités, à savoir patience-intuition, vigueur-grâce, et compréhension-persuasion.

"The Six Quality Pairs" (9 pages) décrit à la fois chaque qualité, mais les explique aussi en regard de leur identité associée. Le chapitre se termine sur 20 exemples de paires identité-qualité pour résoudre des actions courantes.

"Swift Justice" (9 pages) fournit les règles qui vont faire qu'un personnage perd ou gagne des points dans chacune de ses jauges.

"Conflict" (16 pages) donne tous les détails sur la résolution de conflit direct, suivi de plusieurs longs exemples de conflits.

"Character Generation" (4 pages) fournit les règles de création de personnage, avec quelques exemples de professions courantes du genre et l'identité ou la qualité correspondante.

Une annexe, "One Roll Legal Problems", est un générateur automatique de scénarios accompagné d'exemples d'utilisation. Le meneur lance un lot de dés et, selon les paires qu'il a obtenu, regarde dans une table les éléments de l'"affaire" correspondants. A lui de les rassembler en un scénario cohérent, de type "affaire pour détective privés" (meurtres, coucheries, scandales).

L'ouvrage se termine sur la feuille de personnage vierge.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 27 mai 2009.

Critiques

shlopoto  

J’ai acheté ce jeu (en pdf) parce que j’aime bien l’auteur, Greg Stolze, et le genre. Je l’ai lu deux fois et je n’ai jamais eu envie de m’en servir.

Dirty World manque cruellement de couleur. Sans jeu de mot. L’auteur parle du genre Noir au début de l’ouvrage mais n’y revient pas du tout par la suite. Les codes du genre sont assez mal décortiqués ou explicités, et les règles n’en tirent pas du tout parti. Elles donnent l’impression d’être des règles génériques qui ont été collées sur un genre, sans l’émuler. Le jeu utilise une GRANDE quantité de caractéristiques, regroupées en plusieurs groupes — Identités, Qualités et Spécialités —, le découpage entre Identités et Qualités n’étant pas super clair. Dans ces deux premières catégories les caractéristiques vont par paires, des opposés : trois paires d’Identités et six paires de Qualités, soit dix-huit caractéristiques ! J’aime assez l’idée que les paires soient conflictuelles, c’est-à-dire que le score de l’une limite celui de l’autre, mais l’ensemble semble finalement assez forcé, avec des couples de caractéristiques où on a l’impression que la seconde a été inventée juste pour faire le pendant de la première.

L’autre problème, selon moi, vient du fait que le jeu est du type « carac + compétence ». Ici on parle d’Identité + Qualité. Ce genre de règle crée toujours des discussions que je trouve oiseuses et qui ralentissent la partie, les associations étant souvent discutables. Avec un total de dix-huit caractéristiques, je vois déjà les marchandages interminables. L’auteur donne une vingtaine d’exemples d’actions que l’on s’attend à trouver dans des romans Noirs : conduire une voiture, semer quelqu’un, se déguiser, se battre, etc., indiquant à chaque fois le couple de caractéristiques préconisé. Pourquoi ne pas avoir, par exemple, mis directement vingt compétences correspondantes et aucune caractéristique ?

Sur le jet de dé, on jette autant de D10 que la somme des scores de deux caractéristiques, ensuite on utilise hauteur et largeur, reprenant le One Roll Engine (Godlike). On jette beaucoup de dés, on cherche les groupes de dés ayant la même valeur, en cas d’opposition on annule des dés chez l’adversaire… Cela fait beaucoup d’étapes et de tri, surtout après avoir déjà passé du temps à choisir les caractéristiques qui conviennent. L’auteur donne plusieurs exemples de résolution, ils sont compréhensibles mais illustrent bien le fait qu’on va se retrouver à faire le tri dans des brouettes de dés.

Cela conforte l’impression que l’auteur s’est perdu dans des mécaniques et qu’il a oublié le jeu, que la couleur et la fluidité sont un peu passées à la trappe. C’est à se demander s’il a testé le jeu : les règles semblent fonctionnelles mais pas agréables à utiliser. D’ailleurs j’ai cherché en vain les crédits mentionnant des testeurs. La feuille de personnage résume bien le tout : il n’y a presque rien d’écrit, juste une liste de caractéristiques et des bulles à cocher, sans aucun relief. Le personnage ne vaut pas plus que la somme de ses ingrédients, loin de là.

Critique écrite en novembre 2015.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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