Un livre à couverture cartonnée de 316 pages, 1 feuille de personnages, 2 cartes en couleurs, 1 bon pour un CD-ROM.
Le livre de règles de Premiers Ages contient tous les éléments nécessaires et habituels d'un jeu de rôles : Description du monde, système de jeu et création de personnages.
Il faut noter une description particulièrement détaillée de l'Empire Draconique : ses institutions, ses organisations, son histoire et son découpage administratif.
Le livre comprend en outre un scénario pouvant amorcer une campagne et une feuille de personnage séparée du livre. A part la partie bestiaire, l'ensemble des informations est assez complet pour pouvoir jouer sans suppléments.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.
C'est la premiere fois que je ne réussis pas à aller jusqu'au bout de la lecture d'un jeu. Long, touffu, incompréhensible par endroits, Premiers Ages n'est pas sans évoquer les glorieux ancêtres qui ont fait le succès du D20.
Mais où est l'originalité de ce med-fan ? Va-t-on y jouer un "lanceur de sort" ou un "guerrier" ? Archi-conventionnel jusqu'au bout des ongles, le seul réconfort des joueurs sera une création de personnage intéressante (quoique longue), et malgré quelques bugs et incohérences, un soin donné à la réalisation à travers les nombreuses illustrations et les cartes détachées, qui sauvent ce jeu de l'oubli auquel il était promis.
Autre déception : pas de CD dans le jeu, mais un "bon" pour l'obtenir... quand il sortira.
Enfin, la ligne éditoriale du jeu laisse encore des interrogations sur sa cohérence quand on voit que le premier ouvrage sorti est... un bloc de feuilles de personnages.
Bref, pas de quoi révolutionner le monde du med-fan, et faire changer les joueurs de Warhammer ou D&D. Reste à voir si les suppléments à sortir relèveront le niveau.
Pour moi aussi, une grosse déception à la lecture du jeu.
Le système est pas mal, le monde est bien décrit. Mais alors, quel manque d'originalité!! Un empire décadent : on a vu cela 100 fois, des cultures périphériques inspirées des mongols, arabes, royaume chrétien ou arabe : 300 fois. Des démons, des dragons, des fées, Ok! Mais rien qui puisse démarquer le jeu par rapport aux ancêtres méd-fan.
Un jeu pour moi destiné avant tout à l'initiation...
Qu'on soit d'accord ou non, ca fait quelque chose de retrouver un bon monde d'héroïc-fantasy à l'ancienne! Un coup de nostalgie pour les uns, une découverte pour les autres... En plus son background est riche et promet des surprises à venir. Le système a des bases plus ou moins classiques permettant d'agir assez librement. Là où ce jeu surprend, c'est par sa création de persos vraiment sympa, et par la possibilité de jouer dans les intrigues de son monde.
Ainsi on évolue de deux façons:
- par soi-même (enfin le PJ) grâce aux niveaux d'expérience
- dans le monde, par la réputation de ses actes (grâce à des "points de réalité")
Et surtout on peut intéragir pour des intérêts de tous genre en appartenant à une guilde ou/et une religion etc... Pour moi ces points sont essentiels pour que mes joueurs puissent s'ancrer dans le monde et non devenir des chasseurs d'XP errants sans responsabilités!
Autre bon point: le système de magie. Plusieurs façons d'en faire, sur des milliers de sorts (enfin un peu moins) qui sont organisés autour de liste, couvrant en fait les spécialisations propres à chaque métier. En effet un forgeron n'a pas besoin de sort d'exorcisme et un herboriste n'utisera pas de boule de feu! La magie n'est pas pensée en terme d'aventurier mais bel et bien dans le sens de la vie de tous les jours des habitants de ce monde! C'est tout de même plus cohérent.
En résumé: ca fait plaisir, je suis encore sous le charme...
Qualités:
- Excellent système de jeu.
- Création de personnage riche.
- Beaucoup de sorts, voire peut-être même trop.
- Une mailing-list sur le jeu, dans laquelle on peut avoir des réponses assez rapidement à toutes nos questions.
Défauts:
- Le monde n'est pas encore assez détaillé, et il n'y a pas assez de scénarios. Espérons qu'Athal va vite y remédier.
Pour commenter les autres critiques, je dirais que ce monde med-fan est assez classique, et tant mieux : ras-le-bol des nouveaux concepts à la con. Mais il faut noter qu'il y a quand même des créatures et sorts inédits, et qu'il n'y a pas, par exemple, des vampires ou des minotaures.
Il est vrai, que P.A. ne brille pas par son originalité, ni peut être même par une partie de son système de jeu reposant sur le dé 20 et les marges de réussites. Mais, à mon avis ces 'manques d'originalités' font sa force : même s'il n'est pas original le monde est complet, cohérent et jouable. Un background est facilement réalisable grâce à cela et ne rend les parties de rôle que plus interessantes. Pour les amoureux de l'originalité, le système de création des persos et puis combien de jeux de rôle peuvent se vanter d'avoir été testés pendant dix ans par des rôlistes !!! Bref, un bon jeu avec comme seule ombre au tableau, le manque de suppléments... mais après tout il vient juste de naître, laissons lui le temps de grandir !!!
Certains l'ont déjà dit, mais quel bonheur de JOUER à un jeu de rôle. Enfin un jeu ou l'on peut enquêter et proprement jouer.
Premiers Ages renoue avec la tradition du jeu de rôle sans oublier les diverses évolutions qu'il a vécu. N'oubliez pas messieurs que le jeu de rôle, c'est initialement D&D... Premiers ages est donc un jeu qui permet d'agréables parties où simulation et roleplay coexistent sans qu'on soit obligé de subir inlassablement un background archi-fouillé, trop complet, et qui étouffe la créativité.
Ce que l'on peut reprocher à ce jeu est son système parfois trop précis et parfois vague et un léger manque de cohérence dans son organisation (par exemple vous trouverez la table des malus pour les armes de tir au début de l'ouvrage dans la présentation des bases du système et non dans la partie combat où elle devrait être). Mais après quelques lectures on connait l'ouvrage et on ne s'y perd plus. Pour les vieux de la veille souvenez vous du premier manuel du maître de donjon où trouver une info précise était parfois un vrai parcour du combattant.
Ce que j'aime c'est que c'est un monde qui est perçu comme classique mais qui présente des originalités intéressantes. Plus d'orque et de gob à tous les coins de donjon, des institutions suffisamment bien décrites pour en avoir une bonne notion mais suffisamment vagues pour laisser au MJ la possibilité d'imaginer le reste, même critique pour le monde et la description de l'Empire Draconique. Je suis d'accord avec une critique faite précédemment : marre des jeux super-originaux-que-l'idée-elle-revolutionne-le-jeu-de-rôle ! Le temps a montré que très peu d'entre eux réussissent à tenir les années. Voila un jeu qui pause de bonnes fondations, bien solides, qui lui permettront ensuite de se développer.
Cela faisait longtemps que j'attendais un vrai jdr Med-Fan. Il sort vraiment du vieux syndrome ADD/Warhammer. C'est un bon jeu qui mélange une bonne magie, un bon système de combat, des compétences valables et un monde cohérent.
Malgré un certain manque de clarté sur quelques certains points ( ex : essentiellement dû à une mise en page moyenne ) et d'incohérence ( ex : 300.000 habitants dans une ville moyennageuse :) ), je mets la note de 5. Il a en effet un potentiel énorme. Ses défauts actuels seront, je l'espère, comblés par les nombreuses extentions que la société Athal nous promet de sortir. Enfin un bon jdr français, qui sent l'huile de coude et la sueur.
Bilan : je vous conseille de mettre au placard votre ADD, et de vous plonger dans PA sans plus attendre.
Le fameux cd-rom que l'on attend mais qui est édité en thailande avec 4 mois de retard. Moi je trouve ça un peu nul. Ils feraient mieux de mettre le contenu du cd-rom sur leur site comme ça au moins ils seraient un petit peu professionels.
Pour moi qui maîtrisais des jeux dans le genre L5A ou Dead Lands, il était temps de m'acheter maintenant un bon jeu traditionnel. J'ai d'abord acheté Prophecy, que je trouve très bien. Mais comme je suis un acheteur invétéré et qu'un de mes potes voulait commencer à maîtriser, je me suis dit qu'un JdR médiéval fantasy à première vue "banal" lui permettrait de bien débuter. Premiers Ages m'avait tapé dans l'oeil, peut-être grâce à sa ressemblence avec l'adûlé Prophecy. Je l'ai donc acheté et me suis mit à lire un peu, juste pour voir.
J'ai fini par le lire entiérement. Mes critiques ne diffèrent que peu de celles précédemment dites. Le jeu est complet rien qu'avec le livre de base, pas comme avec un certain L5A... (qui est, soit disant passant, très bien réalisé pour qui a suffisament d'argent pour suivre la trame de suppléments...).
Les règles sont vraiment traditionelles, mais on n'ignore pas quelques petits ajouts. La manière dont le monde est présenté est un peu fouilli (faire la présentation générale de l'Empire puis, trois-quatre chapitres suivants, en faire la détaillée, c'est un peu énervant). Cependant, l'ensemble du monde mêle l'intéressant et le traditionnel à merveille. Les débutants trouveront leur compte et les experts pourront sans difficulté rendre l'ambiance du jeu exceptionelle.
Règles claires et simples mais permettant de nombreuses possibilités.
Excellent backgroud mais, hélas, les suppléments commencent sérieusement à tarder à paraître.
Très bon jeu. Le top. Un must même... Pour s'initier.
Le monde du jeu est vraiment classique. Les races originales sont au nombre de 4, et encore... des hommes-loups ou hommes-grenouilles... on a vu plus original. Les règles sont touffues, et parfois lourdes à lire. Mais un fois cela fait, le jeu et son système forment un bloc. C'est très stable, c'est un plaisir à maitriser car si tout est prévu, tout reste simple à gérer.
La qualité des dessins est vraiment très bonne également. Mais la couverture... Disons pour rattraper le coup qu'elle pourrait participer au concours des couv les plus moches....
Dix ans de travail acharné pour que la joyeuse bande d’exaltés du Gobelin Fanatique-de-chez-Smith-en-face nous ponde LEUR jeu de rôle, j’ai nommé : Premiers Ages. Ça c’est de la gestation ! Bref, ce p’tit jeu de derrière les fagots - un peu plus de 300 pages entrecoupées de zolies illustrations - basé sur un univers d’heroic fantasy plein de dragons est enfin là et il est édité par Athal, montée pour l’occasion, qui effectue là son baptême du feu.
Or, donc, vous voici projetés sur la Terre des Dragons, en plein cœur de l’Empire Draconique où, on peut le dire sans retenue, ça chie pas mal.
Au sein de l’Empire Draconique, l’anarchie guette. Imaginez-vous la lente agonie du bloc soviétique à la fin des années 80 (éclatement, guerres, corruption, etc.) en rajoutant des dragons en colère de voir ce que devient leur Terre, des mages susceptibles manipulés pour certains par de sombres forces aux pouvoirs incommensurables, et pleins d’autres trucs qui peuvent vous péter à la gueule en un rien de temps. Vous obtiendrez un aperçu effrayant du climat de tension qui règne dans cet Empire décousu et en pleine mutation. Le monde de Premiers Âges s’organise autour de principautés, royaumes, marchés et autres, le tout obéissant à un bon vieux système féodal un rien essoufflé par tout ce remue-ménage et dont la survie n’est pas aidée par le contre-pouvoir exercé par les différentes religions qui tentent elles aussi de tirer leur épingle du jeu. L’économie est chancelante, le social totalement absent... bref, le peuple en a tout bonnement marre de subir, et ça fomente dur dans les chaumières. Voilà pour l’atmosphère générale.Premiers Âges reprend un principe vieux comme le monde et qui a fait ses preuves : le principe manichéen. Le Bien - vous quoi, enfin si vous voulez - lutte contre le Mal, incarné de bien des façons, y compris par des hordes de démons pas propres sur eux. Cette lutte est sous-jacente (sauf quand les démons pointent le bout de leurs difformités bien sûr) et offre ainsi un important panel de possibilités pour mettre en scène ce combat sempiternel. Ce n’est pas Dallas, mais c’est quand même un univers impitoyable. Bienvenue sur la Terre des Dragons.
Maintenant, le côté pratique. Un D20 pour les jets de compétences, 2D6 pour les dégâts, et en voiture Simone. La création de personnages est une répartition de points dans différents domaines (caractéristiques, compétences, origine, avantages, magie, etc.) qui permet la genèse d’à peu près n’importe quel type de héros et c’est probablement là la principale richesse du jeu. L’autre curiosité et pas des moindres puisqu’il s’agit d’un pilier de l’univers, ce sont les Points de Réalité. Ils servent à la fois à quantifier l’expérience et à traduire la réputation d’un personnage. Oui, mais pourquoi "Réalité" me direz-vous ? Et bien plus votre personnage acquiert de l’expérience, plus il est reconnu et marque les esprits. Il affermit en quelque sorte son existence au sein de ce monde, devenant plus... réel. L’inverse est également vrai : un mauvais comportement fait perdre des Points de Réalité, jusqu’à la dissolution pure et simple du personnage. Le système de combat apporte également des plus intéressants comme les options de combat, et la magie de la Terre des Dragons laisse un vaste choix de possibilités tout en restant relativement simple et cohérente.
On retrouve dans Premiers Ages tous les ingrédients qui font le charme d’un bon jeu d’heroic-fantasy mais soyons honnêtes, ce n’est pas une révolution. Créer son personnage reste un vrai bonheur, quoiqu’un peu long ; l’univers est riche mais confus. Et c’est surtout là que le bât blesse : un MJ inexpérimenté sera perdu dans ce foisonnement d’informations qui, prises une à une, restent quand même très superficielles, le limitant dans sa maîtrise. Bref, le gros point négatif du jeu est que le MJ devra se décarcasser. Beaucoup. Avec le sursaut récent du genre heroic-fantasy, la concurrence est rude, et Premiers Âges n’apporte malheureusement pas vraiment de changements notables. Ah si ! un CD d’aides de jeu, disponible sur commande aussitôt qu’il sera prêt.
Affaire à suivre... d’autant que la première extension parue s’avère être un bloc de feuilles de personnages (20 + 10 pour la magie) en noir et blanc et assez similaires à celles présentes dans les règles. C’est pratique, mais ce n’est pas ça qu’on attend.
Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !
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