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When you shoot, shoot. Don't talk !

Divided Assets

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Références

  • Gamme : Shadowrun
  • Sous-gamme : SR - 2ème Édition (2054-59)
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : FASA Corporation
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1994
  • EAN/ISBN : 1-55560-233-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 64 pages à couverture souple.

Description

Ce scénario écrit pour la seconde édition de Shadowrun est inhabituel par bien des aspects. D'abord il se situe en 2054 à Denver, et s'il peut assez facilement être adapté à une autre édition ou une autre époque, l'ambiance unique de la Front Range Free Zone a son importance. Ensuite il ne comporte pas de nouvelle d'introduction, mais un simple chapitre de présentation que suivent le scénario lui-même, les principaux PNJ et les aides de jeu. Enfin on trouve à la fin du livret les statistiques illustrées de quelques véhicules et la description des systèmes matriciels en couche.

L'aventure elle-même est découpée en scènes assez longues correspondant aux différentes options possibles. Compte tenu de sa flexibilité, les traditionnels paragraphes à lire à haute voix sont réduits à la portion congrue, mais pour chacune les événements, lieux et personnages sont présentés, et un paragraphe donne des conseils pour ramener les personnages dans le scénario s'ils s'en écartaient trop.

Cette fois il va être difficile aux PJ de ne pas se sentir impliqués dans le travail qui les attend, puisqu'ils sont embauchés pour kidnapper un enfant et le retenir plusieurs jours. A charge pour eux de planifier et d'exécuter l'opération, puis de disparaître quelques jours dans la nature. A la fin de l'opération, ils auront finalement l'occasion de montrer s'ils sont des braves types ou des criminels sans foi ni loi.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 25 décembre 2012.

Critiques

sk8bcn  

J’étais plutôt content de trouver un scénario sur Denver, d’autant que je venais de lire le Denver Boxed Set.

Eh bien, Divided Assets a beau avoir lieu dans cette ville, il n’en utilise presque pas le cadre. Tout au plus, en fonction de quelle frontière on passe dans cet équivalent de Berlin pré-réunification, les autorités impliquées sont différentes, mais c’est à peu près tout. C’est donc un scénario éminemment transposable n’importe où.

Le scénario fait 64 pages, mais au fond, il aurait pu tenir en format « scénario de magazine » (genre entre 4 et 8 pages). Il n’y a pas beaucoup de contenu. L’histoire, c’est celle d’un mari et d’une femme qui sont des cadres corporatistes d’importance vivant un mariage malheureux. Le père se fait exfiltrer et claque la porte, laissant sa famille derrière. Oui, sa famille, car le couple a un fils de 8 ans.

Les PJs sont engagés par une autre corpo pour enlever ce fils et mettre la pression à la mère pour qu’elle rejoigne leur corpo. Ils doivent donc orchestrer l’enlèvement (1ère partie de l’histoire). Puis ils doivent se planquer en gardant le fils (2ème partie). Au bout du compte, la mère pense que c’est un bluff et refuse l’offre de la corpo (son arrivée contre la libération de son fils). Donc le commanditaire annonce aux PJs que… la mission est finie. Démerdez-vous, faites ce que vous voulez (du fils). Et c’est terminé.

Ce n’est pas inintéressant mais 64 pages, c’est trop pour si peu de contenu. En deux séances, ça devrait pouvoir se boucler.

Mais, à vrai dire, je n’ai même pas envie de le jouer. J’aime bien les dilemmes moraux mais ici, c’est juste de la misère humaine pour le gamin. Son père s’en cogne. Sa mère a joué avec sa vie parce qu’elle n’a pas envie de changer de job. Il ne créé aucun lien avec les Shadowrunners et ne voudrait pas être adopté par eux. En plus, leur vie ne se prête absolument pas à élever un enfant. La « DASS » américaine le rendrait à sa mère de toutes façons. Donc, il retournera à une vie de merde. C’est un peu déprimant.

Pour résumer, et en dehors de mes goûts personnels (la mise en avant de la vie malheureuse du gamin qui ne me plait pas, bien que l’histoire puisse être intéressante), je note ce supplément 2/5 car franchement, ça aurait vraiment gagné à avoir plus de contenu, plus de rebondissements pour ce volume de pages.

Critique écrite en novembre 2024.

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Mots des auteurs

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Critiques

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