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Suns of Fortune

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Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 144 pages en quadrichromie à couverture rigide.

Description

Ce supplément est consacré à la description d’un des systèmes stellaires les plus centraux de l’univers de Star Wars, d’où est originaire un célèbre contrebandier : Corellia.

L'ouvrage débute par une page de titre, une page de crédits, une page de sommaire et un ours (une page) sur les courses illégales de speeder. Puis l’Introduction (3 pages) explique l’objectif de ce livre :

  • Explorer ce monde plein de vie qui produit les meilleurs vaisseaux de la galaxie
  • Décrire les grandes planètes de ce système stellaire, au-delà de l’orbite de Corellia elle-même
  • Proposer de nouvelles espèces de personnages joueurs
  • Décrire une série de rencontres qui peuvent prendre vie dans ce contexte flamboyant

Le premier chapitre, The Corellian system (44 pages), est consacré aux cinq planètes et à la station spatiale qui orbitent autour de l’étoile éponyme. La part belle est consacrée à Corellia elle même avec son peuple fier et intrépide, sa capitale à l’architecture renommée, ses chantiers navals en orbite, ses marais de crystal et ses plages dorées. Comme chacune des destinations de cet ouvrage, la description se termine par une série de créatures et de personnages non-joueurs (PNJ) remarquables. Les autres planètes sont : Drall, où vivent de petits humanoïdes érudits ; la très aquatique Selonia, dont les habitants vivent dans des gigantesques terriers souterrains ; Tralus et Talus, les planètes jumelles. La visite se termine par la très ancienne station spatiale Centerpoint qui se maintient au point de Lagrange de Talus et Dralus.

The Corellian sector (36 pages) présente ensuite les planètes les plus marquantes de ce système traversé par une des voies les plus anciennes et les plus stables de l’hyperespace. Les planètes de ce système sont archétypales :

  • Duro, ravagée par la pollution, dont la population vit en orbite
  • Nubia, qui réussit l’alliance idéale entre le respect de la nature et la technologie
  • Aurea, le joyau artistique
  • Sacorria, l’isolationniste planète agricole
  • Corfai, la froide
  • Froz, qui fut rasée par l’empire pour faire un exemple
  • Vagran, qui préserve ses espaces naturels
  • Xyquine II, l’ennuyeuse
  • 21 autres systèmes qui ne sont décrits que sur quelques paragraphes

Player options (26 pages) propose trois nouvelles espèces jouables : les Drall, de petits érudits à fourrure ; les Seloniens, d’agiles félins troglodytes et matriarchaux ; et les Corelliens, des humains exceptionnellement doués pour le pilotage. L’équipement plus spécifique du système corellien est représenté par quinze armes à distance, quatre armes de mêlée, quatre types d’armures, trois nouveaux moyens de communication, une interface cybernétique pour le pilotage, des outils de détection, deux types de droïdes, deux outils. Les véhicules ont la part belle avec quatre nouveaux speeders, et trois autres véhicules tout-terrain, et treize vaisseaux spatiaux de toutes tailles.

Le chapitre quatre, Modular encounters (31 pages), propose neuf rencontres plus ou moins longues qui peuvent servir d’intermède ou de mini-aventures :

  • Une partie de Sabacc avec des flambeurs corélliens
  • Une exploration des tunnels de Selonia
  • Un marchandage avec un Duros
  • Une rencontre avec les forces de sécurité corélliennes
  • Une course illégale
  • Une fausse accusation dans une cantina
  • Une arrestation
  • Une chasse aux Mynocks
  • Une livraison de contrebande

Cette fiche a été rédigée le 15 mars 2014.  Dernière mise à jour le 17 septembre 2014.

Critiques

Thabanne  

Critique rédigée à partir de la version française

Star Wars Aux Confins de l'Empire

Étoiles de la Providence

Le guide du secteur corellien

 

Ah, Star Wars aux confins de l'Empire, sa Bordure extérieure, ses planètes excentrées, l'espace Hutt, le secteur corpo…

Du coup, on nous pond un guide sur un secteur du Noyau, une des zones qui fondèrent la République, inventèrent l'hyperdrive, sur le pas de la porte de Corusc… pardon, centre impérial.

Super logique. Et tout ça pourquoi ? Parce que Han Solo est originaire de Correlia, et que les Corelliens aiment la liberté les cheveux dans le vent, à toute vitesse sur un speeder. Des vrais rebelz. Pas ceux de l'Alliance pour une Nouvelle République, hein, n'abusons pas. Plutôt ceux qui se rebellent en matant Game of Thrones en streaming. Notez que je ne suis pas sûr que l'Empereur approuve Game of Thrones.

Du coup c'est assez marrant, le guide consacre quand même pas mal d'efforts à nous expliquer qu'on peut jouer des contrebandiers et autres marginaux dans ce coin de l'espace, ce qui semble finalement assez improbable, une fois le bouquin refermé (par contre, pour l’Ère de la Rébellion, je ne dis pas).

 

Premier chapitre : une bonne quarantaine de pages sur le système corellien, une anomalie spatiale avec ses 5 mondes habitables dont deux planètes jumelles tournant autour d'une station spatiale antique. Comme d'habitude dans Star Wars, c'est magnifique : très bien illustré, très inspirant dans l'iconographie, bien écrit, aussi, et bien traduit.

Bon, c'est plein de corpos mythiques qui construisent des trucs comme le Faucon Millennium, de grandes villes pleines de tours immenses, il y a des archétypes et des fiches sur la faune locale (que serait Star Wars sans ses bestioles bizarres ?), ce n'est pas désagréable à lire quoique un peu bateau parfois, mais surtout… rah ça ne sert à rien ! On découvre deux espèces extraterrestres locales – des chats-hobbits érudits et des femmes-belettes xénophobes, mais si les secondes sont intéressantes (pour en faire quoi ?), les premiers semblent inintéressants sauf pour le décor.

Et rien sur les secrets de Point Central la station géante, sur ces êtres qui amenèrent peut-être ces planètes autour de cette étoile, sur les trucs qu'on pourrait trouver si on cherchait un peu, aucun enjeu ! Juste un descriptif de cantina ou deux. Boarf.

 

Deuxième chapitre : le secteur corellien

On s'éloigne un peu de Corell et on explore les environs. C'est toujours bien organisé, joli et bien écrit. Il y a des infos intéressantes sur l'histoire locale, les Duros, ces extraterrestres qui inventèrent l'hyperdrive, Froz, une planète qui paya au-delà du raisonnable son opposition à l'Empire (et un descriptif de grand Moff, et de sa politique, intéressants, mais pas très pertinents pour des contrebandiers), Sacorria, secrète et xénophobe. Il y a quelques planètes tellement caricaturales que c'en est risible (Aurea, la planète artiste) – mais ça fait partie du genre, donc, ok. Un catalogue du reste des planète, rapide mais suffisant.

Bon, sur ce chapitre, il y a un peu plus de quoi faire.

 

Troisième chapitre : options de personnages

Un catalogue de circonstance, avec trois nouvelles espèces extraterrestres : les humains corelliens (ils ne sont pas comme les autres, vus qu'ils sont insolents, aiment la vitesse et sont rebelz), les hommes-chats-hobbits et les femmes-belettes injouables mais cools. J'aurais préféré les Duros (qu'on trouve, de mémoire, dans l'Ere de la Rébellion) et les Froz en voie d'extinction !

J'ai déjà dit que c'était beau et bien écrit ?

Des armes, armures, accessoires, véhicules : intéressants, mais on peut bien entendu vivre sans.

 

Quatrième chapitre : rencontres modulables

Ah, les rencontres modulables. Ça, ça m'a fâché. 9 situations décrites en quelques pages. Pas des scénarios, juste des activités (Sabacc, course), des lieux, des PNJ.

C'est pas mal foutu, hein. Mais pff…. Cette place aurait été tellement mieux employée avec un scénario exploitant un peu les secrets et enjeux du secteur !

Là ça fait vraiment déco, et inutile avec ça.

 

Au final :

Sur la forme c'est parfait.

Sur le fond c'est moyen, moyen moins. Pas que le bouquin soit mal foutu, incomplet, non : c'est juste qu'il n'est pas pertinent. Il n'y a pas là-dedans de quoi faire jouer une équipe d'Aux confins de l'Empire au cœur de l'Empire, pas de pistes de scénario ou presque, rien.

Un décor en carton pâte. Ce qui convient très bien à Star Wars quand il se passe quelque chose au premier plan. Mais là, c'est le néant.

Critique écrite en janvier 2016.

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