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Non, pas l'auteur de Bitume...

Stella Incognita

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Références

  • Gamme : Stella Inquisitorus
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Asmodée Editions - Siroz
  • Langue : français
  • Date de publication : janvier 1993
  • EAN/ISBN : 2-908765-54-3
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 80 pages.

Description

Ce supplément est un recueil d’aides de jeu pour Stella Inquisitorus dont le thème central est l’exploration. Il vise à donner un aperçu de la galaxie plus varié et moins restreint que le décor proposé originellement dans le livre de base, décor limité à la description du Stella Vaticanum et du Dunkle Reik.

Après 2 pages de couverture intérieure, le supplément débute avec le traditionnel sommaire et les crédits sur une page. La première partie, Espace, frontière de l'Infini (3 pages), reprend quelques grands principes de l’astrophysique et présente sous forme de glossaire les différents types d’astres et d’éléments qui composent le cosmos. La deuxième partie, Genèse des systèmes planétaires (5 pages), est une aide de jeu en application du chapitre précédent permettant sous forme de tables de concevoir un système solaire : type d’astre et caractéristiques des planètes le composant.

La troisième partie, Les fédérations indépendantes (11 pages), propose de nouveaux terrains de jeu pour Stella Inquisitorus. Il est expliqué qu’à côté des grandes puissances que sont le Stella Vaticanum et le Dunkle Reik co-existent des fédérations indépendantes de planètes. Ces fédérations sont toutes alliées du Stella Vaticanum (il est expliqué pourquoi le Dunkle Reik n’entretient pas ce type de coopération) qui leur laisse une certaine autonomie pourvu que les principes de la foi catholique soient respectés. Pour le Stella Vaticanum il est en effet plus utile de les avoir comme alliés que de tenter de les envahir. Faute de maîtriser la propulsion supra-luminique, les fédérations ne s’étendent jamais par ailleurs au-delà de leur système solaire. Ces fédérations sont les héritages des années 4000 et de la Troisième Guerre Sainte qui virent l’isolement et l’abandon d’un grand nombre de systèmes colonisés en raison des guerres qui sévissaient entre les forces du Mal et celles du Bien. Lors de la reconquête par le Stella Vaticanum, certains de ces systèmes s’étaient déjà libérés par eux-mêmes et réorganisés en conséquence, orientant ainsi le Stella Vaticanum vers cette politique d’alliance qui permet à ces fédérations d’exister, et pour certaines de prospérer.

La quatrième partie, Le système Arbogast (23 pages), est la présentation complète de la fédération Arbogast. Après l’historique expliquant comment cette fédération est née et a ensuite évolué, le chapitre détaille les planètes composant le système et les institutions en place. Arbogast étant allié au Stella Vaticanum, il est aussi précisé la représentation et la place de chacune des sept Eglises au sein de cette fédération. Cette partie se termine ensuite avec la présentation des personnages non-joueurs (PNJ) principaux du système Arbogast, les officiels du gouvernement, leurs relations et leurs caractéristiques détaillées. Ce chapitre se conclut sur un scénario pour Anges ou Démons, Y'a pas de feu sans fumée. Il propose une mission diplomatique qui va décider des relations avec le Stella Vaticanum et de la destinée future de la fédération Arbogast suite à des déstabilisations internes.

La cinquième partie se nomme Stella Incognita (14 pages). C'est un chapitre dédié aux planètes oubliées du Stella Vaticanum et du Dunkle Reik suite aux gigantesques affrontements des siècles passés. Après un rappel sur les étapes de la colonisation et les conflits qui sont ensuite intervenus, le chapitre dresse un état des lieux sur les systèmes qui peuvent être redécouverts (inhabités ou non) et parmi ceux encore exploités, les différents mondes que les peronnages pourront rencontrer : planètes musulmanes, hyper-développées ou primitives, et formes des religions pour ces deux derniers types de monde.

La sixième partie, L'exploration spatiale (17 pages), est d’abord une longue aide de jeu sur l’Eglise de Laodicée en charge de la redécouverte des mondes oubliés et de l’exploration spatiale. Sont donc présentées en détail l’histoire de cette Eglise, son organisation et ses relations avec les six autres Eglises du Stella Vaticanum. Puis les personnalités de cette Eglise (le Grand Apôtre et les Cardinaux) sont décrits longuement avec leurs caractéristiques. Enfin, le matériel et la flotte de l’Eglise de Laodicée sont détaillés. Comme contrepoids, ce chapitre évoque aussi rapidement les organisations consacrées à l’exploration spatiale dans le Dunkle Reik (le Ministère des Affaires Etrangères) et chez les Vikings.

Le supplément se termine sur un lexique d’une page reprenant quelques termes d’astrophysique et une aide de jeu d’une page présentant une fiche vierge pour y inscrire les caractéristiques d’une planète. Deux pages de couverture intérieure viennent enfin clore ce supplément.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 5 mars 2014.

Critiques

Munin  

Si d'autres suppléments tels que celui-ci avaient vu le jour, peut-etre que le jeu aurait été sauvé. Stella Incognita permet de mettre une bonne dose de Space Opera dans vos parties : exploration, nouveaux systèmes solaires, fédérations indépendantes, enjeux politiques. Les 76 pages sont bien remplies, le supplement est bien fait. Si vous faites partie des gens qui jouent a S.I. (personnellement, je n'en connais aucun), ce supplément vous intéressera.

Ainarick  

Plus travaillé que Strychnine IV, ce supplément essaye de rectifier le tir, en proposant un environnement où vos anges seront un peu moins opprimés que sur le premier système catholique venu. On louche sur le space op', peut être plus ouvert... Manque de bol, la sauce n'accroche toujours pas, et je referme le bouquin avec ennui, sans la moindre étincelle d'envie d'avoir une idée de partie en vue... En plus comme il m'a beaucoup moins fait marrer que les lacs de javel de Strychnine la bien nommée, paf je lui file que 2. Déprimant...

matreve  

Bien que plus utile que Strychnine IV, Stella Incognita ne parvient cependant pas à réhausser le jeu de base et confirme que Stella Inquisitorus était d'abord un délire anti-catho des auteurs historiques de INS / MV avant de prétendre être un jeu de rôle original et qui donne envie de jouer.

La faute, encore, à l'impression de réchauffé (au micro-onde) d'INS / MV qu'il laisse en bouche.

Stella Incognita démarre par quelques pages sur l'astrophysique : ça sent le repompage d'un Science et Vie (Junior) mais ça ne mange pas de pain.

Plus problématique, vient ensuite la description des fédérations, ces systèmes autonomes et alliés du Stella Vaticanum avec un système complet présenté ensuite en exemple. Sans blague ! Siroz, après avoir éradiqué la Troisième Force de Stella Inquisitorus pour cause d'incompatibilité avec la storyline, nous ressert le concept ni vu, ni connu avec ces "fédérations". Ah ben finalement, Stella Inquisitorus n'est pas ce jeu manichéen faisant affronter les armées de l'Empereur - enfin les fachos cathos de l'Inquisition - face aux armées du Chaos - enfin les démons du Dunkle Reik - mais peut-être un poil plus subtil. Les "fédérations" permettent donc de concevoir des systèmes privilégiant plus l'enquête et l'intrigue, et moins la force brute. Mazette, quelle trouvaille !

Malheureusement, en se voulant moins manichéen avec ces fédérations, l'auteur ne parvient pas pour autant à renverser la tendance. Le décor de fédération présenté avec son aréopage de citoyens équilibrés, reléguant à nouveau les représentants du Stella Vaticanum à une bande de tarés intégristes est juste caricatural. Et le scénario parvient à ignorer le décor proposé en nous réservant à nouveau une sempiternelle mission diplomatique dont l'issue peut déboucher sur l'atomisation de ladite fédération.

Bref, Stella Inquisitorus continue à avoir un sérieux problème pour trouver un ton juste, et réussit l'exploit d'être encore plus bêtement manichéen que ne l’est Star Wars, c'est dire.

Le dernier chapitre sur l'Exploration qui essaye ici de tendre vers Star Trek n'est pas plus réussi : un des Sept Apôtres est enfin décrit et on y découvre un ex-Viking au caractère paternaliste, vraiment n'importe quoi...

Mais inutile de s'énerver car on atteint à ce stade les dernières pages de la gamme jamais publiée pour Stella Inquisitorus. L'auteur tente d'entretenir le suspense de la suite, en balançant deux teasers (pourquoi la colonisation n'a pas franchi les limites de la Voie Lactée et le retour promis des psis et des sorciers, ouf on commençait à s’inquiéter sur les pannes d’inspiration) en vue de prochains suppléments qui ne paraîtront jamais. Le fait que ces mystères prévus d’être dévoilés aient disparu dans les profondeurs de l'espace montre que les rôlistes s'étaient déjà détournés depuis longtemps, et avec raison, de Stella Inquisitorus.

Critique écrite en mars 2014.

 

Dans l'espace, personne ne vous entendra prier...

La première partie de cet ouvrage est consacrée à la présentation des secteurs périphériques du Stella Vaticanum : les fédérations "indépendantes" (qui ont, en gros, le droit de suivre l'Empire du Bien dans tous les domaines et de dire "merci, Seigneur", en échange d'une autonomie minimale). Après un copieux chapitre de généralités, on nous en présente une en détail. On entre ensuite dans le second gros dossier du livret, à savoir l'exploration spatiale et la redécouverte des planètes perdues au cours des derniers millénaires.

Enfin, notons la présence d'une annexe astronomique, précieuse pour tous ceux qui ne savent pas faire la différence entre une étoile à neutrons et un trou noir (autrement dit, pas mal de monde !). Dans l'ensemble, c'est un supplément de bonne facture, qui mérite le détour si vous appréciez l'ambiance de Stella Inquisitorus. Prix indicatif : 126 FF

Tristan Lhomme - Casus Belli n°82

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Critiques

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