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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

Londres au XIXe Siècle

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Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 444 pages à couverture rigide, sous-titré Livre 2.

Description

Cet ouvrage est entièrement consacré à la ville de Londres, et en décrit les aspects et les quartiers. Comme tous les ouvrages de la gamme chez cet éditeur, il est illustré par des photos et documents d'époque (traduits si besoin), et chaque chapitre s'ouvre sur une photo en double page. Si la filiation avec Cthulhu by Gaslight est revendiquée dans l'ours ("Basé sur Cthulhu by Gaslight"), les textes en sont complètement différents, le supplément n'ayant servi que d'inspiration, même si certaines informations s'y retrouvent. Après la page de titre, celle des crédits et une table des matières (2 pages), une préface (1 page) présente le contenu de l'ouvrage, celui-ci étant divisé en quatre chapitres.

Le premier est le Guide touristique du Londres Victorien, qui commence par une carte double page de la ville. Puis une Vue d'ensemble (9 pages) décrit rapidement la ville, les grands changements qui y ont lieu et son organisation par quartiers, carte à l'appui. Des textes d'époque évoquent la ville même et sa vie nocturne, et un panorama double page l'illustre, de même que d'autres photos et dessins. Les quartiers sont ensuite passés en revue sous la forme de descriptions de zones, où un visiteur verrait des lieux importants ou pittoresques, avec parfois quelques anecdotes. Ainsi La city (46 pages) passe en revue des édifices tels que la bourse, la rue des Lombards où officiaient différents courtiers, ou les locaux du Times, mais s'attarde aussi sur la Tour de Londres, le Temple et ses jardins et la cathédrale Saint-Paul sur plusieurs pages chacun. La plupart des sites, cependant, reçoit un traitement compris entre un quart de page et une page pour les plus détaillés. L'East End (7 pages), présentant beaucoup moins d'intérêt touristique, est abordé beaucoup plus rapidement sur le même modèle, avec une emphase sur les docks. Le West End (76 pages), contenant le palais royal, les quartiers artistocratiques et les principaux parcs, reçoit un traitement plus important. Parmi les endroits ayant une description plus détaillée se trouvent le palais de Westminster et son abbaye et Hyde Park. Ce chapitre s'achève par La rive droite de la Tamise (6 pages), toujours sur le même modèle.

Le chapitre suivant est le Guide Pratique du Londres victorien (146 pages). Il commence par des informations pour les étrangers concernant le contexte de l'époque : comment s'y rendre, mais aussi monnaie ou usages courants. Ainsi peuvent être trouvées dans cette section des indications sur les interprètes, sur l'heure des repas ou même sur la façon de frapper à une porte en fonction de son rang social. Les moyens de transport dans la ville, de même que les solutions de logement ou les façons de communiquer, y compris l'envoi de colis, sont ensuite couverts. Sont ensuite fournies les adresses des principaux consulats et ambassades, de même pour les banques et églises, les hopitaux et même les water closets. La banque d'Angleterre et quelques hopitaux sont développés. Une section de 14 pages aborde également les différentes distractions et sorties, qu'elles soient des clubs, des restaurants, des salles de spectacle ou des événements sportifs. Là encore, il s'agit d'adresses avec quelques éléments particuliers décrits.

Les boutiques, marchés et sociétés coopératives reçoivent un traitement similaire, de même que les journaux et bibliothèques. La dernière section du chapitre, et qui en représente un tiers, est consacrée aux musées. Ceux-ci sont décrits de manière détaillée, parfois avec plans à l'appui, en particulier pour le British Museum, le South Kensington Museum, la National Gallery et la National Portrait Gallery.

La face sombre de la Babylone noire (64 pages), troisième chapitre, a pour sujet les zones et sujets de la capitale qui ne sont pas discutés en bonne société. Ainsi est d'abord abordée la pauvreté, et notamment la Poor Law Amendment Act et ses conséquences désastreuses. Puis la loi et ses sujets annexes comme les prisons sont ensuite examinés. Le chapitre décrit ensuite les lieux de vie des pauvres, avec les logements loués et sous-loués allant du taudis au meublé, ainsi que les principaux quartiers où les trouver. Viennent alors les Individus louches et criminels, en commençant par les métiers à la limite de la légalité comme les vendeurs ambulants, les ramoneurs, les mendiants et les prostituées, puis en continuant par les différents types de voleurs, les cambrioleurs, receleurs et faussaires.

Voyages dans l’Angleterre victorienne (33 pages) présente des lieux à visiter autour de Londres, comme les arsenaux royaux, le Cristal Palace, Hampton Court ou le château de Windsor. Puis Documents sur l’Angleterre victorienne fournit 12 pages de documents d'époque sur l'Angleterre, des points de vue géographiques, économiques ou administratifs, avec de nombreuses cartes. Lieux mystérieux (12 pages) donne des descriptions en un ou quelques paragraphes sur chacun de nombreux lieux, supposés hantés, contenant des pierres levées ou faisant l'objet d'une légende. Une page est également consacrée au Mythe de Cthuhlu en Angleterre.

Les créatures du folklore (33 pages) commence par l'évocation de différentes créatures du folklore, suivies des fantômes, des fées et de quelques esprits. Toutes ces créatures ne sont vues que sous l'angle contextuel, et donc sans données techniques ; elles sont illustrées, la plupart du temps, sur une bonne partie de la page qui leur est consacrée.

L'ouvrage se termine par un Index de 2 pages et un Index des cartes et des documents d'époque d'une page.

Cette fiche a été rédigée le 7 janvier 2014.  Dernière mise à jour le 25 février 2024.

Critiques

Franck Garnier  

Deuxième supplément de la gamme Cthulhu 1890 chez Sans-Détour, ce pavé de 444 pages a déjà fait couler pas mal "d'encre" sur le forum de l'éditeur et sur les sites de rôlistes.

  Le problème de cet ouvrage est qu'à aucun moment vous ne trouverez une seule allusion au mythe de Cthulhu, à aucun moment l'auteur ne glisse la moindre allusion à de sombres secrets ou des créatures tentaculaires.

  Bon c'est vrai il y a la dernière partie du livre "créatures du folklore" qui, en 31 pages, proposent l'histoire d'une dizaines de fées et autres lutins maléfiques mais SANS AUCUN lien avec le mythe. Rien! nada!

Les illustrations sont magnifiques et inspirantes mais difficile à exploiter dans une partie ou alors en demeurant très "low horror " avec des histoires de contes malsains sans aucun trace du Mythe? Pas convaincant quand on connaît l'existence de la réédition de Cthulhu by Gaslight chez Chaosium.

  Je ne parle pas des 413 premières pages du livre qui ne sont qu'un long guide touristique de Londres à cette époque (avec de magnifiques photos d'époque comme toujours chez Sans-détour) : il est impossible de les lire, c'est juste indigeste. 

  J'ai acheté ce supplément car je ne connais pas Londres en 1890 et pour préparer mes scenarii j'aime bien avoir une source d'informations PRATIQUES et c'est là que ça coince. Le livre n'est absolument pas intuitif, didactique ou même un brin intéressant : on enchaîne le bourrage d'informations sans âme, sans fin et surtout sans un guide (ironie quand tu nous tiens) pour le MJ en recherche d'infos.

  Prenons un exemple: je vais lancer une campagne et j'ai dans l'idée que les joueurs feront partie d'un club de gentlemen qui s'intéressent au spirite, à l'occulte tout en dégustant un brandy. Bien. Je prend mon supplément en me disant où je vais placer cet hôtel particulier... Et là je bloque. Si je ne connais pas les 400 pages, je dois me farder chaque quartier pour voir si je suis au bon endroit! Idem pour placer les lieux de vie de mes joueurs... Pénible !

  En conclusion:

Ce supplément est raté (pas graphiquement car il est superbe) car il rate sa cible. Ce n'est pas un supplément de JDR mais un ouvrage savant sur Londres au 1890 qui fera croire à la famille que je suis devenu un historien de l'époque victorienne... C'est dommage...

Un 2/5 car c'est un livre vraiment magnifique !

Critique écrite en février 2015.

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