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Le jdr, tout le jdr, rien que le jdr (levez la main droite et dites je le jure)

Dark Ladies

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Références

  • Gamme : d20 System
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Catalogue
  • Editeur : 0one Roleplaying Games
  • Langue : anglais
  • Date de publication : juin 2003
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Document de 44 pages

Description

Ce supplément présente une galerie de portraits sur un thème bien particulier : des adversaires féminines des personnages. S'y trouvent mêlées des figures historiques, de littérature ou bien des personnages créés pour l'occasion. Elles sont réunies en différents archétypes qui peuvent apporter autant de nouvelles possibilités dans une campagne : la séductrice, la sorcière, la manipulatrice, la duelliste, la combattante, la matriarche, la femme tyran ou la rivale sont autant d'approches distinctes du rôle possible d'une telle adversaire.

Chaque adversaire est présentée de la même manière : caractéristiques techniques à la manière d'un Manuel des Monstres, équipement, listes de sorts, description physique, historiques, objectifs et motivations, tactique habituelle de combat et base d'opération éventuelle accompagnent quelques idées d'aventures mettant en scène la figure présentée. Le tout est toujours accompagné d'un portrait et chacune de ces "villaines" occupe environ deux pages. Des encadrés présentent éventuellement les nouveaux sorts ou dons spécifiques à certains des personnages.

On trouve, dans le désordre, des personnages célèbres comme Artémis, Catherine de Medicis, Circé, Mata Hari, Erzsébet Bathory ou Morgane la Fée. La goule sorcière Anima, la fière joueuse professionnelle Dominica Rayn, l'exploratrice Etelka von Anklappen, Velumia la Grande Maîtresse d'un Ordre de Chevalerie d'êtres mi-elfe mi-licorne, l'assassin indienne Hatira, la semi-ogre Kerbela, Dame Kamcha la dirigeante d'une bande de maraudeurs elfes, Monika Barees la servante d'une déesse de la pauvreté, la criminelle halfling Pizzta, la chef de guilde naine Sethia Kanul et la sorcière Sycorax complètent cette galerie de portraits haute en couleurs.

Le document se termine par une appendice présentant les différentes armures enchantées utilisant des matériaux à base de peaux ou carapaces d'animaux sauvages ou de monstres, ainsi que leurs effets. Un tableau d'une page récapitule ces caractéristiques.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Thom'  

Le d20 permet de créer à peu de frais des suppléments qui peuvent être on ne peut plus utile pour un meneur de jeu : accessoires, catalogues ou scénarios fleurissent dans tous les genres possibles, depuis le meilleur jusqu'au pire. Et malheureusement, dans le cas de Dark Ladies, on ne se trouve pas très loin du pire...

Visuellement, tout d'abord, je trouve les dessins extrêmement moches. Les portraits de face sont à peu près bons, mais tous les dessins en mouvement ou les trois quart face sont abominables. Bien au-dessus de ce que je ne pourrai jamais espérer dessiner, mais bien en dessous de la qualité à laquelle nous commençons à être habitués dans la production jdr.

Sur le fond, ensuite, l'idée est bonne, excellente même : proposer des méchantes un peu atypiques pour les joueurs et personnages blasés du énième "méchant nécromant", c'est louable. Malheureusement, Dark Ladies plonge très vite dans le cliché. On est loin des personnages féminins forts et attachants d'une Marion Zimmer Bradley, plus émouvants d'une Mac Caffrey, ou hauts en couleurs à la manière d'une Margaret Weis. Non décidément, à de rares exceptions près, les femmes restent encore les mieux placées pour décrire des personnages féminins...

Certaines des figures présentées sont utilisables, voire utiles, mais dans la plupart des cas, il n'y a pas assez d'information fournie pour offrir au meneur de réelles perspectives d'aventures originales, en tout cas pas plus qu'une galerie de vilains ne l'aurait fait. L'exemple le plus frappant est celui de la maîtresse de guilde naine : ça aurait été un nain qu'il n'y aurait pratiquement rien à changer dans la description. Où est alors la spécificité d'un personnage féminin ? Les figures historiques ou littéraires sont survolées et donc inutilisables en l'état : trop d'informations pour pouvoir les adapter aisément à un cadre de campagne quelconque, et pas assez pour tisser un cadre de campagne autour d'elles.

A la fin, il reste quelques personnages réellement utiles ou originaux, mais trop rares pour valoir autre chose qu'une piètre impression de l'ensemble.

Guilhem  

Dans la déferlante permanente de suppléments d20, rares sont ceux qui retiennent l'attention par l'originalité de leur thème. Dark Ladies a failli appartenir à ces derniers. Consacrer un ouvrage entier aux "méchantes" était effectivement une excellente idée. Il suffit d'ouvrir un manuel d'histoire pour s'en rendre compte : les femmes y sont certes bien moins représentées que les hommes, mais elles sont pour la plupart bien plus fascinantes et complexes. Malheureusement, Dark Ladies se révèle assez décevant.

L'introduction, tout d'abord : j'ai trouvé fort dommage que l'étude des particularités des personnages féminins soit si rapidement expédiée. Quelques pages de plus sur les contraintes sociales ou le rapport à la famille et aux enfants auraient été appréciables, plutôt que les banalités sur ce qui "rend méchant" et qui s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Les archétypes de personnages féminins ne sont pas inintéressants, mais ils sont eux aussi survolés, et le MJ devra finalement se débrouiller tout seul s'il souhaite créer ses propres "méchantes" sans retomber sur les mêmes vieux clichés.

La galerie de personnages est du même acabit : une base intéressante et variée, mais des personnages sans réelle profondeur, pour lesquels le Mj devra fournir un travail non négligeable d'approfondissement s'il souhaite pouvoir les faire apparaître plus d'une fois dans sa campagne. A la rigueur, seuls les MJ faisant jouer des campagnes modernes inspirées des séries télé (et donc jouant beaucoup sur les stéréotypes) pourront y trouver leur compte.

En ce qui concerne la forme, ce livre se laisse regarder sans déplaisir, mais les tons de bleu et de noir omniprésent le rendent assez froid, et l'ensemble m'a paru de moins bonne qualité que les autres productions 0one Games. La présence d'une aide de jeu sur les armures, sans rapport aucun avec le thème du livre, n'améliore pas l'impression générale.

En résumé, un ouvrage où piocher quelques idées sympathiques, mais dont on aura vite fait le tour.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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