Ecran à quatre volets en carton épais
Il s'agit d'un écran rigide à quatre volets pour les règles révisées du jeu, avec une illustration côté joueurs.
Côté meneur :
- le premier volet résume actions de combat, auspices et pouvoirs, et offre un très rapide index des deux livres de base
- le second volet fournit table des mesures et valeurs, table des actions non numériques et tables de la navigation, avec le résumé du tour de combat naval
- le troisième volet comprend les tables de résolution des actions, celle des armes et celle de la guérison
- le dernier volet donne les chances de réussite pour les groupes types, et deux tables d'équivalence - unités de mesures et monnaies
Cet écran remplace celui qui était fourni avec la première édition de A Feu Et A Sang.
Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009. Dernière mise à jour le 4 juin 2009.
Matériaux utilisés
- Personnellement, je trouve que l'utilisation d'un carton épais n'est pas une mauvaise idée.
La découpe est loin d'être grossière. Ce qui peut déranger, c'est la découpe du milieu de l'écran. Le carton y est bisauté pour pouvoir plier l'écran et il est vrai que l'aspect laisse penser à du papier déchiqueté mais c'est loin d'être dérangeant. Une découpe parfaite n'aurait pas pu être réalisée à cet endroit là.
- Le carton épais permet par contre une solidité supérieure. Un écran "habituel" peut se plier si on ne fait pas attention ou tomber malencontreusement.
- Par contre, le collage deux faces de l'écran sur le carton me paraît ne pas être le meilleur choix à adopter même si moins cher à la réalisation.
Sur les bords, le papier se décolle et j'ai du opérer à quelques recollages. Etant donné que le carton est épais, chaque fois qu'on l'ouvre, il y a risque supplémentaire de décoller le papier en bordure.
Je le manipule avec soin mais je ne peux pas empêcher ce décollage sur moins d'un millimètre.
- L'autre point négatif est lié au carton. L'écran ne se déplie pas autant qu'un écran habituel et c'est assez embêtant lorsqu'on joue près de ses joueurs. Sinon, niveau hauteur, il est parfait, ni trop haut, ni trop bas.
Design
- Le design de l'écran côté joueur respecte bien l'ambiance de la gamme. Tout en restant sobre, on a l'impression d'être plongé dans une chasse au trésor. Pas de chichi ni de batailles navales de grande ampleur, un décor représentant une table sur laquelle est posée un journal de bord, un couteau et une cartes des caraîbes qui même si elle n'est pas très lisible, permet de se plonger dans l'ambiance particulière de pavillon noir.
- Niveau maître du jeu, les tables sont bien lisibles avec dans le fond, la copie de ce que voient les joueurs est un élément appréciable.
Organisation des tables
Après l'avoir testé, en partie, j'ai pu me revoir mon jugement sur des éléments qui selon moi ne devaient pas s'y trouver.
Néanmoins, il reste quelques tableaux que j'aurais modifié ou développé.
- Pour la table des monnaies, c'est bête à dire mais ça aurait été sympa d'avoir les deux sens de conversion des monnaies pour plus de facilité et rapidité. (Rajouter ce que vaut 1 pièce de huit dans chaque monnaie) C'est un détail parce que dans pavillon noir, les pjs ne vont pas dépenser leur argent pour acheter toute la panoplie du parfait aventurier comme dans d'autres jeux de rôle mais comme on l'utilise comme référence pour les prix, le sens de conversion pièce de huit-"monnaie nationale" aurait été le bienvenu.
- Le tableau qui décrit à quoi correspond une valeur ou une mesure n'a pas de raison d'être là. Dès l'instant où l'on maîtrise ces élèments ( et pour celà il faut des exemples et donc le bouquin), ils ne sont plus utiles à rappeler.
- Remarque identique pour les marges de réussite qui parfois dépendent de l'action entreprise. Pour bien réaliser une carte, c'est intéressant d'avoir 4-5 succès.
Mais comme je ne vois pas par quoi les remplacer à l'heure actuelle, ils occupent une place qui aurait été vacante autrement.
Mention "très bien" pour les tables d'actions numériques et non numériques, description des armes, des caractéristiques des pouvoirs, de blessure et d'exemples de groupes types à rencontrer.
Critique écrite en juin 2010.
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