Je me suis tout d'abord intéressé aux jeux de rôle quand j'ai acheté la vieille boîte rouge du basic set de D&D pour mon huitième anniversaire. Je l'ai lu et relu une douzaine de fois, et j'en étais complètement fasciné. Avant cela, j'avais lu beaucoup d'histoires différentes de mythes et contes de fées, et D&D me semblait être le parfait moyen de les vivre en jeu.
J'ai traversé plusieurs phases de jeu, dont la première édition de AD&D ainsi que la seconde, de même que GURPS et d'autres systèmes moins connus, avant de me mettre à une longue campagne de D&D de base en école universitaire, qui dura trois ans. On peut dire que j'avais fait le tour du cercle.
Après l'école universitaire, j'ai travaillé dans une boutique de jeux à Riverside (Californie), qui s'appelait la Guilde de l'Aventurier. Je me suis lié d'amitié avec le propriétaire et son frère, Steve et Rob, et par la suite Rob me fit connaître Steve Hough, un graphiste qui travaillait pour Alderac Entertainment Group. Après lui avoir parlé, je décidai d'essayer de faire un stage chez AEG pour en apprendre plus sur la manière de faire des jeux.
Et bien, cela se déroula plutôt bien et avant que je m'en aperçoive, j'avais travaillé trois ans pour la compagnie, ayant co-créé 7ème Mer comme Spycraft durant cette période, et ayant appris à faire 10.000 mots par semaine de données publiables. A cette époque, mes plus proches amis étaient Patrick Kapera (un autre auteur de la compagnie), jim pinto (au départ rédacteur en chef du magazine Shadis, et plus tard directeur artistique - il n'aime pas quand on met des majuscules à son nom), et Steve Hough, qui m'avait parlé de cette occasion au tout début. De mon temps chez AEG, je me souviens avec le plus d'émotion de mes amis de là-bas.
Cependant, toutes les choses ont une fin, et finalement je me suis retrouvé chez Fantasy Flight Games, où je travaille maintenant (octobre 2003) dans le service des jeux de plateau.
L'un dans l'autre, Spycraft fut sans doute mon expérience la plus gratifiante en ce qui concerne la création de jeux de rôle. C'était chouette de prendre à contre-pied les sceptiques qui disaient que le d20 n'était bon que pour le fantastique. C'était aussi sympa de faire sortir des idées qui me trottaient dans la tête depuis des années et des années, comme la notion que dans un jeu à niveaux, chaque niveau devrait amener une capacité intéressante d'une nature ou l'autre, et que chaque personnage de jeu de rôle devrait avoir un secteur défini et inviolable où il ou elle est le (la) meilleur(e), que ce soit le combat, la magie, ou le baratinage de gardes de sécurité.
J'ai beaucoup aimé le système d20 depuis sa sortie, et en ce moment (octobre 2003) je fais une partie avec Will Hindmarch de chez Atlas Games. C'est sans aucun doute le meilleur maître du donjon avec qui j'aie jamais joué, et il passe beaucoup de temps à travailler sur sa magnifique campagne.
En dehors du d20, je fais beaucoup de jeux de plateau ces jours-ci, autant pour le plaisir que pour le travail. J'ai eu récemment à faire le jeu de plateau Warcraft, et on dirait que j'ai plein de passionnantes occasions de créer à l'avenir. De quoi espérer encore de nombreuses années de joyeux calculs et de règles tordues.
Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.