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Un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste

Emmanuel Gharbi

Création et rédaction

Maquette

Traduction

Auteur amateur

Identité

Biographie

Je suis né en 1973, à Thionville, en Lorraine. Je n'y suis toutefois pas resté longtemps et, avec mes parents, nous avons pas mal bourlingué (Cameroun, Martinique). J'ai eu une enfance idéale, choyée, passée entre BD, livres et Lego (mon autre passion avec le Jeu de rôle).

La première fois que j'ai entendu parler du Jeu de rôle, c'était dans E.T. Oui, le film de Spielberg. Revoyez-le, les gamins font du JdR juste avant qu'Elliot n'aille chercher les pizzas et ne découvre le gentil ET caché dans l'atelier. Et puis, j'ai lu la novelization et ça décrivait plus en détail la partie, avec une petite note de bas de page du traducteur qui parlait de la popularité aux USA de ce jeu à thème fantastique. Ca m'a intrigué et je n'avais qu'une envie, y jouer.

Et donc, quand on m'a proposé de participer à un "Donj'", j'ai dit "chouette, comme dans E.T !". Comme quoi, les passions tiennent parfois à pas grand chose. Si mes souvenirs sont bons, je devais être en 3ème à l'époque. Je parlais pas un mot d'anglais et bien sûr, les fiches étaient justement tout en anglais. Bref, c'était obscur au possible, et comme tous les trucs obscurs, on n'a qu'une envie : faire partie du groupe... Deux mois après, je parlais aussi couramment le donj', même si en réalité les parties ne furent pas si nombreuses, ni réellement résussies. 

Avec mon arrivée au lycée, un ami m'a proposé de tester Star Wars d6 et ça a pris des proportions dantesques : on jouait chaque midi après la cantine, et puis le mercredi, et puis le samedi soir... C'était le bon temps, quoi ! Mes plus gros chocs ludiques : Cthulhu, clairement, que je pratique encore assidûment aujourd'hui. Stormbringer, dont l'aspect politiquement incorrect nous a immédiatement séduits. Shadowrun aussi, auquel on a joué jusqu'à plus soif et dont je suis encore la gamme, pour sa storyline. Puis RavenloftWerewolf, Ars Magica, et le sublime Château Falkenstein. Plus récemment, j'ai eu des coups de coeur pour Pavillon Noir, Eclipse Phase, Notre Tombeau ou bien encore Insectopia

Je dois beaucoup au JdR : ça m'a permis d'apprendre l'anglais, déjà. Avant de commencer à lire des bouquins de jeu en VO, j'étais très nul. Ça m'a ouvert pas mal d'horizons ensuite, notamment en termes littéraires. Et puis ça m'a permis de forger quelques belles amitiés qui, mine de rien, perdurent encore aujourd'hui.

J'ai aussi très vite chopé une autre maladie... la création de JdR. Ô combien bouffeuse de temps et génératrice de frustration. Mon premier JdR s'appelait "Egouts, le jeu qui sent fort" ! Un post-apo qui se passait dans les égouts de New York après la bombe et dans lequel on se battait à coups de lance-flammes. Oui, je sais... Toutes les copies (écrites à la main puis photocopiées) ont heureusement disparues. Ensuite, j'ai fait "Garbage City", un jeu futuriste où on jouait des flics dans un avenir pas reluisant. C'était sympa et on s'est marré un bon moment avec, jusqu'à ce qu'un joueur me dise "Ouah, ça existe déjà, ça s'appelle Berlin XVIII". J'ai laissé tomber l'affaire. N'empêche que la qualité avait progressé : c'était maintenant saisi sur traitement de texte. Ensuite, j'ai commencé un jeu où les PJ interprétaient des vampires. Ça allait bon train jusqu'à ce qu'un joueur (pas le même heureusement) me colle Casus sous le nez en me disant "tiens, un JdR qui s'appelle Vampire sort à la rentrée". Ce jeu sans nom ne vit donc jamais le jour. Le dernier essai fut écrit et même joué en convention. C'était de l'héroïc fantasy tendance gros bill où l'on interprétait de pauvres mortels possédés par des esprits supérieurs, ce qui leur conférait d'énormes pouvoirs, et ça s'appelait "Entité".

Bref, que du pas très sérieux jusqu'à ce qu'après quelques années de pause, je me lance dans Exil. Et là, je dois avouer que j'ai eu une chance du tonnerre en trouvant plein de gens très talentueux pour y travailler avec moi : John Grümph, Antoine Bauza, Pierrick May, Christophe Costard et d'autres... Nous avons fondé une association, Ballon Taxi, pour concrétiser Exil au format papier avec l'éditeur UbIK. Mon jeu, en boutiques... Une sorte de rêve devenu réalité

Alors, pourquoi s'arrêter là ? Avec John Grümph, nous avons fondé les éditions John Doe, fin 2006 avec une idée en tête : des jeux courts, tout en un, au format A5 permettant de le transporter facilement. Tous les deux jeunes papas, nous n'avions plus le temps d'ingurgiter du bakground au kilomètre et nous cherchions ce format. Ca a plutôt bien marché. Final Frontier, mon second jeu, est typique de cette démarche : système simple, scénario d'intro suivi d'un synopsis de campagne en 22 épisodes...

Au fil du temps, John Doe, d'abord créé pour développer nos propres bouquins, a accueilli des auteurs et pas des moindres, concrétisant des jeux comme Patient 13, WarsaW, Deadline, Tenga, Eleusis, Bloodlust Métal, Meute... Et bien sûr nos propres livres (Mantel d'Acier, Les Mille-Marches ou Oltréé ! pour Le Grümph). J'ai pris le rôle de directeur de publication, écrivant de fait moins pour permettre le développement des projets. Pierrick May nous a rejoint en tant que directeur artistique.

Peu à peu, nous avons fait évoluer le format original, faisant de la traduction (Icons) ou des jeux plus épais (Bloodlust) et suivis d'une gamme. Hellywood, mon hommage aux films noirs de mon enfance, a ainsi été suivi d'une campagne, La Justice des Anges, en 12 épisodes, co-écrite avec Raphaël Andere. Sans doute le boulot le plus difficile que j'ai eu à réaliser. 

Petite boîte sans locaux ni salariés, John Doe reste avant tout notre pourvoyeur de coups de coeur. Il lui arrive de tomber en sommeil, il est invariablement nul en comm, mais arrive toujours à faire partager ses projets à une communauté qui reste fidèle et que nous ne remercierons jamais assez.

J'ai énormément de projets en stock, et je prévois donc de passer moins de temps à gérer John Doe et plus à écrire. Entretemps, j'ai élevé deux grandes filles dont je suis très fier, je vis avec elles, mon épouse et un vieux chien. Et c'est cool ! 

Ouvrages Professionnels

Création et rédaction
Parution
Gamme
Editeur
Adversaires
première édition
janvier 2020IconsJohn Doe
Archives de l'Agence Metropolis (Les)
première édition
décembre 2016HellywoodJohn Doe
Dossier Léo Bruiser (Le)
première édition
décembre 2016HellywoodJohn Doe
Ecran
première édition
septembre 2008HellywoodJohn Doe
Écran
première édition révisée, deuxième impression
novembre 2024MeuteJohn Doe
Eleusis
première édition
décembre 2012EleusisJohn Doe
Exil
première édition
avril 2005ExilUbIK
Final Frontier
première édition
décembre 2006Final FrontierJohn Doe
Grands Pouvoirs (De)
première édition révisée
janvier 2020IconsJohn Doe
Guerre des Boulons (La)
première édition
septembre 2006ExilUbIK
Hellywood
première édition
avril 2008HellywoodJohn Doe
Hellywood
première édition révisée
novembre 2016HellywoodJohn Doe
Hypersensibles
première édition
janvier 2006ExilUbIK
Jouer des Parties de Jeu de Rôle
première édition
septembre 2017Documentation & EtudesLapin Marteau
Justice des Anges (La)
première édition
janvier 2017HellywoodJohn Doe
Meute
première édition
juillet 2018MeuteJohn Doe
Meute
première édition, deuxième impression
novembre 2024MeuteJohn Doe
Protocole Ultima
première édition
juillet 2012IconsJohn Doe
Scénarios
première édition
juillet 2018MeuteJohn Doe
Maquette
Parution
Gamme
Editeur
Errances
première édition
avril 2024MeuteJohn Doe
Scénarios Errances
première édition
novembre 2024MeuteJohn Doe
Traduction
Parution
Gamme
Editeur
Adversaires
première édition
janvier 2020IconsJohn Doe
Ascension de la Cohorte (L')
première édition
janvier 2020IconsJohn Doe
Grands Pouvoirs (De)
première édition révisée
janvier 2020IconsJohn Doe
Icons
première édition
mars 2012IconsJohn Doe
Icons
deuxième édition
janvier 2020IconsJohn Doe

Jeux Amateurs

Jeu
Statut
ExilIndisponible

Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 11 juillet 2020.